Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le lundi 10 mai 2021 à 21h25
Opéré du bras droit il y a six jours, Fabio Quartararo (Yamaha) espère être prêt à 100% pour le Grand Prix de France ce dimanche au Mans.
C'est un Fabio Quartararo deuxième du championnat du monde de MotoGP qui se présentera sur le circuit du Mans ce week-end pour le Grand Prix de France. A domicile, le pilote de 22 ans espère briller, lui qui a fini huitième puis neuvième pour ses deux premiers Grands Prix de France dans l'élite de la moto. Mais le Niçois n'arrivera peut-être pas dans les meilleures dispositions physiques, lui qui a dû se faire opérer du bras droit il y a six jours, après avoir ressenti de grosses douleurs lors du Grand Prix d'Espagne, où il a dégringolé de la première à la treizième place en l'espace de quelques jours. Ce lundi, lors d'une conférence de presse virtuelle, Fabio Quartararo s'est montré plutôt confiant : « Pour l'instant tout va bien. Je suis à la maison, je ne fais pas trop d'efforts. Je récupère petit à petit. Ça suit son cours et j'espère être prêt à 100% pour ce week-end. »
Une douleur due à la qualité des pneus
Comme de nombreux pilotes, le Français a été victime du « syndrome des Loges », un problème de circulation sanguine dont il avait été opéré en 2019, mais qui s'est manifesté de nouveau à Jerez, ce qui a nécessité une nouvelle opération. Il estime que le problème vient de la qualité des pneus, qui se dégradent moins qu'auparavant. « Je n'avais pas vraiment eu d'alertes avant, juste des petites douleurs. Je pense surtout que c'est dû à l'évolution des pneus, explique "El Diablo". Par exemple, lors d'une course comme à Barcelone l'année dernière, la différence de chrono entre le premier et le dernier tour est énorme. L'intensité qu'on met dans une course où il n'y pas de dégradation de pneus, c'est énorme. A Jerez, pas mal de personnes ont eu des douleurs à l'avant-bras. Physiquement je pense que c'est la seule contrainte sur une Moto GP. Bien sûr, il faut s'entraîner à la maison pour vraiment être préparé. Les pneus s'usent beaucoup moins qu'en 2019 et le rythme de course est quasiment une demi-seconde plus rapide. Ça se ressent énormément. » Dès vendredi pour les premiers essais libres, on en saura plus sur l'état du bras du prodige français !