Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 07 janvier 2024 à 15h53
Triple championne olympique, Marie-José Pérec se confie sur les Jeux Olympiques de Paris 2024 auxquels elle aurait beaucoup aimé prendre part en tant qu'athlète.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain, soit maintenant dans quelques petits mois, puisque nous sommes désormais dans la « bonne » année. Fini 2023 et place à 2024, une grande année pour le sport français et l'Hexagone qui s'apprête à vibrer pour la compétition planétaire, la plus suivie dans le monde avec la Coupe du Monde de football.
Pérec : « Ça va être un truc de fou »
Cette grande épreuve, Marie-José Pérec aurait aimé y prendre part à domicile. Mais à 55 ans, la triple championne olympique (400 m en 1992 et 1996, 200 m en 1996) n'en sera évidemment pas. « Faire les Jeux à la maison, je signe tout de suite. Je repars d'une page blanche, je remets tout en jeu. Je pense que tous les anciens sont dans ce cas. Ça va être un truc de fou. Les jeunes (Français) ne savent pas la chance qu'ils ont. Il y aura une telle énergie... », a confié Pérec dans un entretien à l'AFP.
« On va voir des surprises »
La Guadeloupéenne prévoit des surprises lors de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. « Certains athlètes, pas tous, prendront la vague et vont la surfer. On va voir des surprises. J'y crois parce que c'est un moment qui galvanise », estime Marie-José Pérec qui pourrait être la dernière relayeuse de la flamme olympique, ce qui signifierait qu'elle allumerait la vasque aux cinq anneaux . « Si je suis choisie, cela me ferait super plaisir et je serais très touchée car je sais que beaucoup de gens ont envie de la porter, avait confié Pérec en novembre aux Etoiles du Sport à Tignes. Après, on parle d'une équipe de France unie, on parle d'un seul moment olympique autour des athlètes valides et handi, on parle d'inclusion... En fait, si je devais choisir, avec tout ce que l'on a dit sur ces Jeux, je ne prendrais pas qu'une seule personne pour allumer la vasque. Je prendrais un homme et une femme handi, et un homme et une femme valide, et je finirais comme ça. »