Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 08 juin 2024 à 16h02
Tout a été pensé pour que la flamme olympique soit conservée comme il se doit sur le bateau Banque populaire.
La flamme olympique traverse l'océan Atlantique depuis vendredi soir et son départ de Brest vers la Guadeloupe, à bord du trimaran géant Banque populaire barré par Armel Le Cléac'h et Sébastien Josse, lesquels sont secondés par un quatuor de choc composé de Marie-José Pérec (qu'on ne présente plus), Marine Lorphelin (Miss France 2013 et médecin), Alexis Michalik (dramaturge metteur en scène) et Hugo Roellinger (chef étoilé).
"Il faut la réalimenter toutes les douze heures environ"
Alors, dans ces conditions particulières, comment littéralement garder la flamme, au sein de sa lanterne bien sûr ? Sur l'ensemble de la semaine de navigation, qui doit voir arriver le bateau autour de samedi matin à Pointe-à-Pitre, il y aura à chaque fois deux groupes de trois, un chargé des manoeuvres et l'autre du repos et/ou du maintien du feu à l'intérieur. "Il y aura toujours quelqu'un en veille en permanence, pour ne pas qu'elle s'éteigne, explique Le Cléac'h à RMC Sport. Il faut qu'on la réalimente toutes les douze heures environ, puisqu'il y a un petit peu de pétrole dedans pour qu'elle puisse être maintenue. On ouvre la paroi... Il y a tout un protocole, mais c'est assez pratique."
Le tout sans trop traîner, tout de même. Pas en six ou sept jours, comme l'engin en serait capable en mode course, mais en à peine plus d'une semaine, ce qui ne change pas fondamentalement tant de choses à l'échelle du commun des mortels. Bref, ce sera tout sauf une croisière au calme. "Je trouve ça un peu décevant, moi j'adore les trucs qui bastonnent", anticipe "Marie-Jo", pas forcément très au fait de ce que peuvent réellement être des conditions de course au large au beau milieu de l'Atlantique : "J'aime bien avoir peur (rires), mais franchement c'est l'aventure d'une vie et ça va être quelque chose d'unique pour nous. Je pense qu'on aura beaucoup d'anecdotes à raconter, parce que ça ne sera pas très calme."