Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 31 août 2024 à 13h55
Comme aux Jeux Olympiques, les demandes en mariage des athlètes se multiplient pendant les Jeux Paralympiques de Paris. Le Brésilien Lionel Morales Gonzalez, joueur de para-badminton, l'a lui effectuée après sa défaite contre le Français Lucas Mazur.
Il n'y a pas que la Phryge, une mascotte officielle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris qui rencontre un incroyable succès, à être à la mode depuis le début de cet été parisien. Les demandes en mariage, aussi, se multiplient. Il y en avait déjà eu plusieurs lors des JO, notamment au sein de la délégation française, et ça continue pendant les Paralympiques, dont les compétitions ont officiellement débuté jeudi, au lendemain de la cérémonie d'ouverture, organisée sur les Champs-Elysées et la place de la Concorde.
Un cœur avec les mains
Jeudi, il y a d'abord eu la demande en mariage du para-triathlète espagnol Lionel Morales Gonzalez, au village paralympique. Sa compagne, prise par l'émotion, a ensuite acceptée. Le Brésilien Lionel Morales Gonzalez, joueur de para-badminton, a lui effectué la sienne en compétition, à l'Arena Porte de la Chapelle. Sévèrement battu par le Français Lucas Mazur (21-9, 21-7), sacré à Tokyo, il tenait la bague dans une main et brandi avec l'autre une feuille sur laquelle on pouvait lire : "Edwarda, acceptes-tu de m'épouser ?" La Edwarda en question, présente dans les tribunes de l'enceinte du 18e arrondissement de la capitale, a répondu positivement, formant un cœur avec ses mains sous les acclamations du public.
"L'amour est à Paris"
Une mode déjà vue lors des Jeux Olympiques de Paris, avec un total de sept demandes en mariage. Dont celles de Charline Picon et Sarah Steyaert (voile) ou d'Alice Finot (athlétisme), après avoir terminé au pied du podium du 3 000 m steeple en battant au passage le record d'Europe en 8'58"67. "C'est parce que j'ai demandé mon compagnon en mariage, avait réagi la Doubiste quand on lui avait demandé pourquoi elle avait mis le genou à terre. Je m'étais dit que si je courais sous les 9', mon chiffre porte-bonheur, ça fait neuf ans qu'on est ensemble... Je n'aime pas faire les choses comme tout le monde. Il ne l'a pas encore fait, je me suis dit que c'était peut-être à moi de le faire. Je lui ai offert un pin's avec lequel j'ai couru où il y avait marqué « L'amour est à Paris ». Je voulais qu'il me donne cette force pour courir sous les 9'." La ville de l'amour n'a jamais aussi bien porté son (sur)nom...