Axel Allag, Media365, publié le mercredi 18 décembre 2024 à 13h00
En conférence de presse, le président Pablo Longoria a largement évoqué le thème de l'arbitrage en France. Selon lui, l'OM a l'impression nette de ne pas être jugé comme les autres clubs depuis l'entame de la saison.
L'OM n'apprécie guère l'arbitrage en Ligue 1 depuis l'entame de la saison, et le président Pablo Longoria ne s'est pas privé de le dire haut et fort, ce mercredi. Tout en reconnaissant que "l'arbitrage dans le football est l'un des métiers les plus difficiles", le dirigeant a ensuite développé sur le sentiment de son club. "On a vu beaucoup de situations surprenantes pour nous. Le problème de l'arbitrage en France, il faut le mettre sur la table. On se sent défavorisés pendant cette saison avec les décisions prises cette saison par différents arbitres, mais aussi dans les autres matches", a-t-il affirmé, dans des propos relatés par nos confrères de La Provence.
"Tu te retrouves avec des arbitrages totalement différents d'un match à l'autre"
Selon lui, il y a "une grosse confusion sur l'arbitrage" en France, qui n'existe pas lors des coupes d'Europe, car "tu comprends parfaitement le type d'arbitrage que tu vas avoir". En Ligue 1, en revanche, "on ne comprend pas la tendance pendant un match, tu te retrouves avec des arbitrages totalement différents d'un match à l'autre", aux yeux d'un Pablo Longoria qui a notamment cité le récent OM-LOSC en exemple. "L'utilisation de la VAR change d'un week-end à l'autre aussi. Il faut avoir plus de cohérence dans l'arbitrage".
"On est les seuls à être sanctionnés, alors que j'entends d'autres dirigeants... Pourquoi ?"
Cette conférence de presse a aussi été l'occasion de déplorer les décisions de la commission de discipline de la LFP pour un Longoria suspendu un match, fin octobre, pour cause de protestation contre l'expulsion de Neal Maupay face à Angers. "Contre Angers, j'ai dit 'tu n'as pas le niveau, tu subis trop la pression my friend', calmement. On est les seuls à être sanctionnés, alors que j'entends d'autres dirigeants... Pourquoi ? Je ne l'accepte pas. Il faut que tout le monde sache exactement comment tu vas être arbitré, comment tu vas être sanctionné. On est la quatorzième équipe qui faisait le moins de faute en Europe, mais celle qui recevait le plus de cartons rouges... Il faut porter une réflexion plus large. Il y a un an et demi, il y avait une cohérence tous les week-ends. En ce moment, je ne comprends rien !".
Ancien arbitre international, Franck Schneider a lui rejoint l'OM en tant que consultant en arbitrage - prestataire de service extérieur jusqu'en juin prochain. "Utiliser un consultant permet d'avoir une opinion plus experte que la nôtre pour échanger avec l'arbitrage de manière plus ouverte et ne pas avoir des discussions de bar", a justifié Longoria, qui a également assuré que les menaces envers les arbitres - comme celles subies par Willy Delajod après OM-LOSC - ne devaient jamais arriver.