Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Jérémiasz, le chef de mission parfait pour les Bleus

Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Jérémiasz, le chef de mission parfait pour les Bleus ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 26 août 2024 à 16h58

Habitué aux médias comme peut-être aucun autre dans le handisport tricolore, Michaël Jérémiasz était une évidence.

Michaël Jérémiasz est assurément devenu une des figures françaises paralympiques. Chef de mission national à l'occasion de Paris 2024, comme l'était Jackson Richardson avant lui pour les valides, le quadruple médaillé de tennis fauteuil - une médaille de bronze en simple, à Athènes en 2004, et une de chaque métal en double, dont l'or à Pékin en 2008 avec Stéphane Houdet - est aussi devenu consultant pour France TV à l'occasion de Roland-Garros.

"Vivre à 100% mais sans passer à côté, donc sans oublier la performance !"

A 42 ans, celui qui a aussi gagné deux fois l'US Open (2005 et 2006) fait part de son "immense honneur" de remplir ce rôle auprès de l'équipe de France et se dit "agréablement surpris" : "Par le passé, c'était plus administratif et logistique. Désormais, c'est avant tout être ambassadeur et porte-parole du mouvement. Notre credo est de mobiliser la société autour des Jeux Paralympiques : les entreprises, les médias... C'est un travail permanent !" Jérémiasz sait que ses successeurs sont "surexcités et impatients, comme des petites puces" avant de se lancer à leur tour dans cette immense aventure de Paris 2024, qui débutera mercredi soir avec la cérémonie d'ouverture puis jeudi pour les compétitions (jusqu'au dimanche 8 septembre).

Il a beaucoup milité pour que ladite cérémonie, à l'instar de sa cousine olympique du 26 juillet, se déroule hors stade : "On a travaillé sur les chorégraphies et l'esthétique avec Alexander Ekman, le metteur en scène. Je suis extrêmement impatient de voir le rendu, ça va être un spectacle inédit qui marquera l'histoire par sa beauté, mais surtout par son message. En tant que chef de mission, j'aurai la chance d'être dans l'arène et je vais en profiter à fond... Ce sera beaucoup d'émotion." Il rappelle aux athlètes, dont la moitié découvrira les Jeux pour la première fois, d'écouter impérativement les aînés : "Au début, tout est fou. Le premier mail, le premier stage avec les collègues, l'arrivée dans le village... Ce sont des moments uniques dont il faut se nourrir, mais sans se perdre." Exactement comme pour les valides, bien entendu, c'est là toute la complexité que rappelle encore Jérémiasz : "Profiter de toute cette passion, vivre à 100 % mais sans passer à côté, donc sans oublier la performance !"

Vos réactions doivent respecter nos CGU.