Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 13 mars 2024 à 11h24
Après l'élimination du FC Porto face à Arsenal aux tirs au but en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, l'entraîneur portugais Sergio Conceiçao a accusé Mikel Arteta, le coach des Gunners d'avoir insulté sa famille.
14 ans après, Arsenal va donc enfin retrouver les quarts de finale de la Ligue des champions, après avoir éliminé le FC Porto aux tirs au but mardi soir à l'Emirates Stadium (1-0, 4-2 t.a.b.). Une qualification acquise après un match particulièrement tendu, et pas uniquement sur la pelouse. Au bord du terrain, cela a également été chaud entre les deux entraîneurs, Sergio Conceiçao et Mikel Arteta. En conférence de presse, le Portugais a d'ailleurs accusé l'Espagnol d'avoir proféré des insultes.
"Je lui ai dit : « Fais attention »"
"Je ne sais pas si c'est avec les entraîneurs espagnols, car avec Guardiola c'était la même chose. Pendant le match, il s'est tourné vers le banc et, en espagnol, il a insulté ma famille. Et à la fin je lui ai dit : « Fais attention », car celui qu'il a insulté n'est plus avec nous. Il devrait se préoccuper d'entraîner son équipe, qui a beaucoup de qualités pour jouer davantage", a dénoncé l'ancien coach du FC Nantes. Arteta a pour sa part assuré qu'il ne s'était rien passé de particulier entre les deux hommes.
Des accrochages avec Guardiola, Tuchel, Dupraz...
Et si le sanguin Conceiçao fait référence à Pep Guardiola, c'est parce qu'il s'était déjà pris le bec avec le technicien catalan, lors d'un affrontement contre Manchester City en octobre 2020. Quelques mois plus tard, c'est avec Thomas Tuchel que le bouillant entraîneur portugais s'était violemment accroché, l'accusant également de l'avoir insulté après l'élimination contre Chelsea en quarts de finale de la C1. "On n'a pas beaucoup échangé de mots avec Thomas Tuchel, car j'étais concentré sur le jeu. Je ne sais pas pourquoi il a réagi, mais je n'ai pas très bien compris. J'ai entendu des insultes, mais c'est parti... Ce n'est pas joli et mon irritation en fin de compte est liée à ça. Je ne lui ai même pas parlé", assurait alors celui qui, en France, avait déjà eu maille à partir avec Pablo Correa ou encore Pascal Dupraz. Et il n'a pas perdu cette habitude depuis son retour au Portugal.