Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 19 septembre 2024 à 11h06
C'est grâce à une énorme erreur de Paulo Gazzaniga, le gardien argentin de Gérone, que le PSG a débuté par une victoire en Ligue des champions (1-0). Une grosse boulette qui n'est pas sans rappeler celle d'Arconada en finale de l'Euro 84 face aux Bleus, déjà au Parc des Princes et sur le même but.
Que ce fut dur ! Opposé à Gérone, sans doute l'un de ses adversaires les plus abordables, mercredi soir au Parc des Princes en ouverture de la Ligue des champions nouvelle version, le PSG a toutes les peines du monde à l'emporter. Dominateurs, malgré un Bradley Barcola en petite forme et un Ousmane Dembélé (très) maladroit, les hommes de Luis Enrique ont dû attendre le temps additionnel pour l'emporter assez miraculeusement, sur la plus courte des marges (1-0), et prolongé à 51 leur série de matchs consécutifs avec au moins but lors de la première phase de la compétition.
"Le football a été cruel"
Un but de la délivrance signé Paulo Gazzaniga contre son camp, sur un centre de Nuno Mendes. Le portier argentin, qui avait jusqu'alors tout arrêté et aussi fait tout son possible pour écouler le temps, ce qui lui a valu un carton jaune, a vu la tentative du Portugais lui passer doucement entre les jambes et finir sa course au fond des filets. Une grosse boulette qui n'est pas sans rappeler celle, particulièrement fameuse, de Luis Arconada, l'ancien portier de la Roja, sur le coup franc de Michel Platini en finale de l'Euro 84. "Comme le football a été cruel au Parc des Princes ce soir, autant qu'il l'avait été en 1984 avec Luis Miguel Arconada", a rappelé le journaliste Manu Carreno sur la Cadena Ser, en précisant que l'action avait eu lieu sur le même but du Parc des Princes, devant la tribune Auteuil.
Défendu par ses coéquipiers
Mais Gazzaniga peut compter sur le soutien de ses coéquipiers, à l'image d'Arnau Martinez. "On a regardé une équipe comme le PSG les yeux dans les yeux. Je suis très fier de l'équipe et de notre travail. On savait qu'en défendant avec le ballon, ce que l'on sait faire, on aurait nos moments. Si Gazzaniga n'avait pas fait ses arrêts, on serait reparti avec un 3-0 ou un 4-0. C'est une erreur, ce n'est pas grave. Au final on se soutient. Il faut maintenant oublier ce match", a ainsi déclaré l'arrière droit espagnol.