Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 03 mai 2024 à 15h37
Retrouvez les principaux enjeux d'une 36e journée de Ligue 2 lors de laquelle QRM joue sa survie, alors qu'Auxerre peut valider sa remontée dans l'élite.
QRM, la dernière chance
C'est "une demi-finale dans la course au maintien". A trois journées de la fin, Quevilly-Rouen Métropole, actuel 18e de Ligue 2, n'a plus le choix. Une défaite vendredi contre Dunkerque, 16e avec six points d'avance sur son hôte du soir, et le club normand est officiellement relégué en National. Et même un match nul serait quasiment éliminatoire... "C'est un match qu'il faut être heureux de jouer. Il ne faut pas être nerveux, a déclaré Jean-Louis Garcia, l'entraîneur de QRM, en conférence de presse. Il y a quelques semaines, on pensait que ce match n'aurait peut-être même plus d'intérêt, qu'on serait peut-être déjà mort. Beaucoup nous avaient déjà enterrés il y a plusieurs semaines. Et pourtant, si on les bat, on est à trois points. Avec deux matchs à jouer."
Auxerre touche au but
Grâce à son succès de lundi à Dunkerque (3-1), l'AJA a fait un pas de plus vers un retour dans l'élite. Avec quatre points d'avance sur leur dauphin stéphanois et six sur Angers, troisième, les hommes de Christophe Pélissier peuvent même être assurés de la montée dès le terme de cette 36e journée. Il faut pour cela que le SCO ne s'impose pas vendredi contre Pau, 7e, et que les Icaunais dominent le Paris FC, 5e et actuellement barragiste, samedi après-midi (15h), pour valider définitivement leur montée. En cas de défaite des Angevins, un match nul leur suffirait.
La lutte pour les barrages
Alors qu'Angers, désormais troisième et barragiste, reçoit vendredi un autre prétendant, Pau (7e), et qu'Auxerre accueille le lendemain le Paris FC (5e), la course aux barrages fait toujours rage. Avec cinq points d'avance sur Rodez (4e), qui reçoit une équipe d'Annecy 15e et pas encore sauvée, le SCO a les cartes en main mais espère encore rattraper Saint-Etienne (2e), qui le devance de deux points et reçoit samedi (19h) Guingamp (9e), qui peut encore espérer accrocher les barrages. Caen (8e) et Laval (6e), opposés vendredi à D'Ornano, sont les deux autres prétendants, et le perdant restera sur le carreau.