Ligue 2 : Le Paris FC lâche ses premiers points

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 août 2021 à 22h43

Auxerre a accroché le Paris FC sur son terrain (1-1) lundi soir, pour conclure la quatrième journée de Ligue 2. C'est le premier résultat négatif d'une saison qui était jusqu'alors parfaite pour les hommes de Thierry Laurey.

Comme on se retrouve... Dans la continuité de la saison dernière, le Paris FC et Toulouse mènent la danse aux avant-postes en Ligue 2. L'échec en barrages ne semble donc pas avoir miné les deux clubs, même si les Parisiens connaissent leur premier accroc en étant accrochés par Auxerre (1-1) en clôture de la quatrième journée. La première période a été dominée de manière stérile par l'AJA, qui a connu une première alerte dès le début du second acte : son gardien Donovan Léon, avec un carton jaune et un coup franc contre lui (53eme), s'en est très bien sorti alors qu'il aurait pu être sanctionné d'un rouge et d'un penalty.

Gaëtan Laura a finalement trouvé la faille pour le PFC à l'approche du dernier quart d'heure (1-0, 73eme), d'un tir pourtant très mou, puis Mathias Autret a vite égalisé sur penalty (1-1, 80eme). Il n'y a donc plus aucune équipe à avoir gagné tous ses matchs en Ligue 2, puisque seul le Paris FC tenait cette série. Auxerre reste quatrième, alors que les Bourguignons auraient pu être eux aussi leaders en cas de victoire.

"On avait envie de mieux, mais on va se contenter de ça, philosophe Alexandre Coeff sur beIN SPORTS. C'est dommage, on se fait punir bêtement dès qu'on reprend du poil de la bête, mais on va retenir notre petite réaction. C'est un marathon, pas un sprint, il reste énormément de matchs et on demeure dans la course... Je m'attendais à ce que Paris ait un peu plus d'entrain, leur football est différent du nôtre mais ce n'est pas anodin non plus s'ils sont devant." "On a surtout bien défendu et essayé de contrer avant la pause, confirme son adversaire Florent Hanin. Nous savions qu'ils baisseraient de pied ensuite, on a continué en contre et ça a payé sur une de nos occasions." De René Girard à Thierry Laurey, une certaine idée du pragmatisme demeure dans la capitale.

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