PSG : Donnarumma retombe dans ses travers face au Barça

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 11 avril 2024 à 12h07

A l'image de Kylian Mbappé, mais avec des conséquences bien plus directes puisqu'il s'agit d'un gardien, Gianluigi Donnarumma va devoir très vite se remettre à l'endroit en vue du retour de mardi à Barcelone.

Promis, juré, Gianluigi Donnarumma avait changé. Sa saison, la troisième déjà dans le but du Paris Saint-Germain, laissait d'ailleurs augurer d'une véritable évolution parmi les tout meilleurs gardiens de la planète, tant il multiplie enfin les prestations de haute volée (ce qui n'est d'ailleurs pas très rassurant). Mais voilà, pour le premier très gros match attendu du club de la capitale dans la dernière ligne droite, mercredi face au Barça (2-3), l'Italien a encaissé trois buts et n'est clair sur aucun des trois. Après avoir déjà frôlé le drame sur une sortie très loin de sa cage dès la sixième minute...

Alonzo : "Une faiblesse clairement identifiée par le Barça"

Rassurant sur quelques interventions devant sa ligne, il n'a pas eu l'opportunité d'effectuer la moindre parade et se voit surtout raillé pour son immobilisme total sur le troisième et dernier but, celui d'Andreas Christensen qui a tout le loisir de marquer de la tête à bout portant sans se voir contrarié par la moindre sortie du géant de 1,96 m, bloqué sur sa ligne et sans doute surpris de voir Marquinhos trop court devant lui. "C'est au minimum une sortie aux poings", jugeait Mickaël Landreau, relayé en direct sur Canal+.

Jérôme Alonzo, autre ancien gardien parisien devenu consultant, va plus loin dans son analyse et ce n'est pas plus rassurant (pour L'Equipe) : "Dès les premiers corners, on a senti que le Barça visait Gianluigi Donnarumma. C'était complètement prévu et étudié, on le met au défi. Dès le premier, il se troue devant Robert Lewandowski et c'est Nuno Mendes qui sauve devant sa ligne. Puis il a été court, et enfin il y a le but, donc il s'est raté trois fois sur cinq. C'était une faiblesse clairement identifiée par le Barça, sans avoir à tirer fort, mais juste de mettre des feuilles mortes sur lui, et ça n'a pas loupé." Si le vainqueur de la Coupe de France 2004 avec le PSG concède une culture un peu historique des gardiens italiens à rester sur leur ligne, "il y a quand même un minimum" : "A 1,96 m, et en plus dans la période de ta vie où tu marches sur l'eau, tu imposes un truc, surtout un soir où tu n'es pas bien. Avec ce gabarit et cette stature, ne pas y aller sur un corner au Parc à 2-2 et à trois mètres de ton but, c'est une grosse erreur."

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