Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 12 mai 2022 à 19h00
Au lendemain de l'affaire liée aux chants anti-Sala lors de la rencontre de Ligue 1 entre Nice et Saint-Etienne, Roxana Maracineanu et Christian Estrosi sont sortis du silence ce jeudi.
Après les chants anti-Sala entendus mercredi à Nice, certaine mesures pourraient être prises à l'avenir. En effet, alors que certains supporters des Aiglons se sont fait remarquer mercredi, lors de la rencontre opposant leur club à Saint-Etienne en Ligue 1 (4-2), la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a rapidement fait savoir qu'un dossier allait être ouvert à ce sujet. Ainsi, le club azuréen, en sursis après les incidents contre Marseille en début d'année, pourrait risquer gros. Alors que certains acteurs, comme le club et Christophe Galtier, ont rapidement pris la parole et se sont opposés fermement à ces chants, la politique s'est ensuite immiscée dans cette affaire. A commencer par Christian Estrosi, le maire de Nice. « Je propose qu'à la 9eme minute du match face à Lille ce samedi à l'Allianz Riviera, le portrait d'Emiliano Sala soit affiché sur les écrans du stade et que des applaudissements soient lancés », a ainsi proposé ce dernier, via un message posté sur son compte Twitter.
Maracineanu pour l'arrêt des matchs
Par la suite, c'est Roxana Maracineanu qui a pris la parole ce jeudi et s'est montrée ferme sur la question, évoquant notamment à l'avenir la possibilité d'arrêter les matchs. « Tout le monde a été choqué par ces chants totalement indécents. Je suis heureuse d'avoir vu l'entraîneur du club (Galtier) poser ce sujet dès l'entrée en conférence de presse. Le club a aussi réagi immédiatement après le match. Je trouve ça très bien. Les consciences sont éveillées sur ce sujet. Mais ça ne doit pas en rester là. J'encourage le club à prendre des sanctions vis-à-vis des individus ou du groupe de supporters concerné par ces chants, a pour sa part expliqué la ministre déléguée aux Sports, dans des propos recueillis par RMC Sport. Peut-être qu'une partie de la solution est de dire clairement au plus haut niveau des instances sportives que de tels chants peuvent être une cause d'arrêt des matchs. » Reste à savoir si cette mesure forte évoquée par cette dernière pourrait voir le jour. L'affaire semble en tout cas loin d'être terminée.