Youcef Touaïtia, Media365, publié le 13 janvier
Le dauphin du PSG en Ligue 1, Nice, s'est incliné au Roazhon Park contre Rennes (2-0). Les Bretons se hissent provisoirement dans la première moitié de tableau.
L'année 2024 débute bien pour Rennes. Six jours après sa victoire à Guingamp (0-2) en Coupe de France, le SRFC a logiquement battu Nice (2-0), ce samedi, pour le compte de la 18eme journée de Ligue 1. Au-dessus dans tous les compartiments du jeu, le club breton n'a jamais tremblé face à une formation azuréenne à côté de la plaque. Au classement, Rennes reste 10eme mais n'est pas décroché par ses concurrents pour l'Europe. De son côté, le Gym demeure 2eme mais manque une belle occasion de mettre la pression sur le Paris Saint-Germain.
Bulka a repoussé l'échéance
Des remous après l'épisode Nemanja Matic ? Pas vraiment. Après un quart d'heure de rodage, Rennes prenait clairement le dessus sur son adversaire. Tour à tour, Benjamin Bourigeaud (16eme), Arnaud Kalimuendo (22eme) et Martin Terrier (25eme) tentaient leur chance mais butaient sur un Marcin Bulka en feu. Un début de match exceptionnel du gardien polonais, finalement battu après la demi-heure de jeu sur un penalty de Benjamin Bourigeaud consécutif à une main dans la surface de Pablo Rosario (1-0, 31eme).Inoffensifs jusqu'ici, les Aiglons étaient contraints de jouer plus haut et de faire le jeu pour tenter de recoller à la marque. Gaëtan Laborde aurait pu égaliser rapidement mais sa tête était repoussée par Steve Mandanda (34eme). Une première opportunité qui n'enthousiasmait pas le Gym, toujours aussi timide et en difficulté pour faire le jeu. Et cela ne s'arrangeait pas en seconde période. Apathique, l'OGCN se faisait une nouvelle fois surprendre par Arnaud Kalimuendo, buteur d'un tir à ras de terre après un caviar d'Enzo Le Fée (2-0, 54eme).
Aucune réaction du Gym
A 2-0, la messe était dite pour Nice, incapable de changer de rythme et ce même après les nombreux changements opérés par Francesco Farioli. Seul Mohamed Ali Cho donnait des frissons aux Rennais sur une demi-volée repoussée par le buste de Warmed Omari (75eme). Une très maigre réaction pour une équipe de Nice passée complètement à côté de son sujet. Un résultat logique pour des Rennais très sérieux qui n'ont pas abandonné l'idée de se mêler à la course à l'Europe. Tout bénef' pour... le Paris Saint-Germain, qui pourrait compter 8 points d'avance en cas de victoire à Lens.