Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 27 novembre 2020 à 19h11
Il est délicat de poster sur les réseaux sociaux pour un footballeur en crise sportive, comme l'a expliqué Valentin Rongier vendredi en conférence de presse. Et c'est malheureusement valable pour tous les sujets.
Valentin Rongier s'est exprimé à propos de l'affaire de violences policières qui secoue la France, après ces vidéos montrant un producteur de musique roué de coups dans son studio par des membres des forces de l'ordre : "Je suis français, et quand des choses comme ça se passent en France, on se sent tous concernés. Des joueurs de l'équipe de France se sont exprimés, je suis aussi joueur de football, mais ils ont plus de poids. Je vous assure que lorsqu'on perd des matchs, essayer de prendre la parole sur les réseaux sociaux, ce n'est pas forcément une bonne idée, même si c'est pour une cause qui en vaut le coup..."
"Ça ne se passe pas comme prévu, mais on apprend"
D'où l'explication du silence de certains, en tout cas du sien, sur leurs comptes Facebook, Twitter ou Instagram. Antoine Griezmann, jeudi soir, avait lui écrit "J'ai mal à ma France", secondé entre autres par Kylian Mbappé : "Vidéo insoutenable, violences inadmissibles."
Lors de sa conférence de presse, Rongier a également évoqué l'obligation du huis clos : "Sans les supporters, c'est nul, ça tue le football." Et les immenses difficultés de l'OM en Ligue des Champions, avec ce nouveau record historique de treize victoires d'affilée après la défaite mercredi contre Porto (0-2) : "Ce n'est pas qu'on a forcément deux visages différents, notre état d'esprit ne change pas. C'est surtout l'exigence de cette compétition, ça se joue sur des détails, comme nos deux buts encaissés mercredi soir... On est nombreux dans l'équipe à découvrir la C1, ça ne se passe pas comme prévu, mais on apprend."