Clément Pédron, Media365, publié le vendredi 27 septembre 2024 à 23h24
À quelques jours d'affronter Arsenal pour la 2ème journée de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a renoué avec le succès vendredi soir contre le Stade Rennais (3-1). Avec un Barcola des grands soirs, les Parisiens ont été sérieux dans l'ensemble même si il faudra plus de maîtrise à l'avenir.
Comme souvent lors des derniers matchs du Paris Saint-Germain et très souvent en Ligue des champions, le club de la capitale a les occasions de marquer des buts mais se heurte souvent à un manque criant d'efficacité. Dans la plus prestigieuse des coupes, cela ne pardonne pas ou rarement. En Ligue 1 pour le moment, le PSG peut se reposer sur ses facilités et on l'a encore vu ce vendredi. À l'occasion de la 6ème journée de championnat, une semaine après un match nul contre Reims (1-1) et à quelques jours d'un déplacement périlleux à Arsenal, le champion de France en titre a battu le Stade Rennais (3-1). Et si le score traduit une certaine facilité des Parisiens, il témoigne aussi des mauvaises habitudes des hommes de Luis Enrique qui ont tendance à ne pas enfoncer le clou dès qu'ils en ont l'occasion.
Contre les Rouge et Noir en première période, les Parisiens ont multiplié les situations notamment par l'intermédiaire d'Ousmane Dembélé qui a incarné ces reproches. Heureusement pour lui, ses compères lui ont sauvé la mise en s'approchant un peu plus de la cage de Mandanda. Marquinhos a d'abord cru ouvrir le score dès la 5ème minute de jeu mais son but a été refusé pour une position de hors-jeu. Puis, c'était au tour de la barre transversale, sur un décalage d'Hakimi, de retarder l'échéance. Face aux imprécisions de l'ancien Barcelonais, Bradley Barcola a pris le leadership de l'attaque parisienne en ouvrant la marque à la demi-heure de jeu.
Un Barcola cinq étoiles
Même devant, le Paris Saint-Germain n'en menait pas forcément large malgré sa domination au milieu de terrain magnifiquement incarnée par Joao Neves. Comme en première mi-temps, le champion de France marquait rapidement après la reprise mais le but d'Hakimi était une fois de plus refusé pour hors-jeu. Ce n'était finalement que partie remise puisque Barcola, une minute après avoir failli inscrire une doublé, provoquait le but de Lee (2-0, 58'). Dès lors, la machine parisienne s'est mise en mode rouleau compresseur jusqu'au troisième but signé Barcola à nouveau. Tranquillement devant, la bande à Luis Enrique retombait dans ses travers en laissant des espaces et en se heurtant à l'agressivité adverse. Et ce qui devait arriver arriva, Beraldo provoquait un penalty sur une faute de main et Kalimuendo réduisait la marque pour les Rouge et Noir. Galvanisés par ce but, les Brétilliens poussaient, sentant sans doute la fébrilité passagère des Parisiens. Et cela a failli marcher puisque les Bretons ont été à deux doigts ou plutôt, une main, de revenir à un but d'écart suite au but refusé de Seidu à trois minutes du terme alors que le PSG se faisait peur depuis plusieurs minutes. Sauvés par la Var, les hommes de Luis Enrique contrôlaient un peu plus le match, rataient quelques situations intéressantes. En bref, Paris a maîtrisé par moments, s'est fait peur à d'autres surtout quand les cadres ont été remplacés, et devra élever le niveau dans les semaines à venir.