L1 (J4) : Monaco a tenu en échec le PSG

L1 (J4) : Monaco a tenu en échec le PSG©Panoramic, Media365

Rédaction Media365, publié le dimanche 28 août 2022 à 22h44

Le PSG n'a pu faire mieux que match nul à l'occasion de la réception de Monaco en clôture de la 4eme journée de Ligue 1 (1-1).

En attendant le printemps prochain pour savoir à quelle altitude le train s'arrêtera, on savourait, jusqu'alors, le début du voyage. Pour ce PSG version Christophe Galtier, il avait parfaitement commencé. Et ce ne sont pas les quelques turbulences entrevues ici et là qui ont altéré l'impression générale. Celle d'une armada qui détruisait littéralement tout ce qui se présentait sur son passage. Après une mise en bouche savoureuse, Paris avait envoyé un message très fort à Lille, dimanche dernier, pour son premier test de la saison. Monaco en proposait un second. Avec une problématique différente. Et le résultat l'a été aussi. Moins cliniques, moins magiques, les Parisiens ont été mis en difficulté par le plan du club princier. Pour cette affiche de gala, Christophe Galtier avait ressorti une composition proche de son onze-type avec le trio Messi-Mbappé-Neymar, alimenté par Marco Verratti et les virevoltants Hakimi et Nuno Mendes. Renato Sanches était lancé dans le onze de départ en remplaçant son compatriote Vitinha dans l'entrejeu. En face, l'AS Monaco proposait une animation en 4-2-3-1 avec l'inévitable Wissam Ben Yedder prêt à exploiter la moindre miette.

Monaco a regardé le PSG dans les yeux

Deux options se présentaient dans ce duel d'européens : voir Monaco tenter de regarder le PSG dans les yeux quitte à se prendre le revers de la médaille violemment comme Lille il y a une semaine, ou observer une vraie opposition de styles entre un PSG entreprenant et une formation monégasque très prudente, avec un bloc bas pour réduire les espaces au maximum. C'est la première configuration qui a eu lieu. En effet, dès l'entame du match, les Parisiens ont été pressés très haut, avec des difficultés à passer la ligne médiane. Et ce sont d'ailleurs les efforts des Monégasques qui ont payé, Volland exploitant à fond la profondeur délaissée par Sergio Ramos (0-1, 20eme). Surpris par le piège que l'ASM leur avait tendu, les hommes de Galtier ont mis du temps à trouver la bonne carburation. Cela s'est reflété dans les contacts, longtemps électriques. Peiner à remonter le ballon, subir une ouverture du score : une configuration inédite depuis le début de la saison pour Christophe Galtier, qui se testait pour la dernière fois à domicile avant la réception de la Juventus. Assez pour secouer son effectif, qui semblait subir le scénario mis en place par le club du Rocher. Il a fallu attendre la fin de la première période pour que ce dernier accentue enfin la pression sur les visiteurs, s'offrant un vrai temps fort, matérialisé par les occasions de Mbappé (43eme), Ramos (44eme), ou encore sur le poteau trouvé en reprise de volée par le même Kylian Mbappé après un missile de Leo Messi qui avait déjà trouvé le poteau ! (45eme).


Neymar s'est encore occupé de tout

La pression s'est encore accentuée au retour des vestiaires, bien que la fatigue gagne du terrain. La bande à Galtier a continué à accentuer sa pression en variant les armes : combinaisons des artistes dans l'axe, utilisation des couloirs, attaque de la profondeur. Un temps fort qui a finalement porté ses fruits. Et une fois de plus, Neymar était dans le coup. Le numéro 10 brésilien s'est presque occupé de tout en provoquant un penalty qu'il s'est chargé de transformer avec son aisance caractéristique après que le VAR ait contredit la décision initiale de M. Bastien (1-1, 70eme sp). Il n'y a pas eu de discussion avec Kylian Mbappé pour l'identité du tireur. Il y a eu, en revanche, une belle accolade entre les deux champions après la tentative transformée. Comme pour sceller la fin de l'imbroglio. Dans ce contexte, la bande à Galtier a poussé, évidemment. Et elle a eu les munitions pour récolter un succès étriqué. Mais il a manqué un zeste de chance - nouvelle frappe sur le poteau signée Hakimi - ou de réalisme, comme ce tir de Mbappé en bout de course repoussé par Nübel (85eme). Le score n'a pas évolué. Grâce à sa différence de buts, Paris reprend néanmoins les commandes du championnat avant d'entamer un calendrier infernal.

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