Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 16 décembre 2024 à 12h07
Luis Enrique ne s'embarrasse même plus avec son avant-centre, dans ses actes comme dans ses prises de parole.
Jusqu'alors, Randal Kolo Muani avait au moins le loisir d'y croire. Mais dimanche soir, c'est bien de la tribune du Parc (au côté de son coéquipier Milan Skriniar) qu'il a regardé la victoire du Paris Saint-Germain face à l'Olympique Lyonnais (3-1), une première pour lui cette saison. Certes, il n'avait joué que 39 minutes sur les cinq derniers matchs (dix contre Toulouse, 29 à Auxerre), cependant on franchit bel et bien un nouveau cap dans la mise à l'écart de l'attaquant de l'équipe de France.
Luis Enrique : "Je sais que je ne parle pas français, mais je ne peux pas être plus clair"
Luis Enrique n'allait pas subitement décider de se montrer sympathique dans ses explications, il l'a même été encore moins que d'habitude (sans doute parce qu'il a gagné) : "Je ne peux convoquer que 20 joueurs. Je sais que je ne parle pas français, mais je ne peux pas être plus clair en espagnol. Celui qui ne comprend pas, ce n'est pas mon problème." Il y a quand même du vrai, à savoir que la réapparition de Gonçalo Ramos a encore plus condamné Kolo Muani, d'autant que le Portugais prouve dès son retour de blessure avec un but à chacun de ses deux derniers matchs (il avait déjà marqué à Salzbourg en Ligue des champions).
Tout conduit de plus en plus vers un départ de l'ancien Nantais au mois de janvier, au moins en prêt. D'après nos confrères italiens de Mediaset, la Juventus suivrait le dossier de très près. Et selon L'Equipe, Leipzig et surtout Monaco sont également candidats, puisque l'ASM cherche un remplaçant à Folarin Balogun qui s'est encore blessé gravement à l'épaule et va être opéré, occasionnant a priori une absence de trois mois. Le Paris Saint-Germain sera-t-il réellement enclin à renforcer son potentiel concurrent n°1 pour le titre ? Qui sait si le résultat de mercredi soir n'aura pas une influence, car le PSG prendrait tout de même dix points d'avance en cas de victoire à Louis-II...