Axel Allag, Media365, publié le lundi 29 avril 2024 à 10h06
Défait par le LOSC dimanche (1-2), l'entraîneur du FC Metz, Laszlo Bölöni, a souligné son agacement devant la composition du PSG contre le Havre (3-3), un concurrent pour le maintien en Ligue 1.
En cette fin de saison, les compositions du PSG font parler. Sacré champion de France pour la 12ème fois de son histoire dimanche après le succès de l'OL contre Monaco (3-2), le club de la capitale va pouvoir se focaliser sur sa demi-finale de Ligue des champions face au Borussia Dortmund (1er et 7 mai). Samedi lors du nul concédé face au Havre (3-3), Luis Enrique avait logiquement effectué une rotation avec notamment la présence de Kylian Mbappé sur le banc des remplaçants, comme souvent ces dernières semaines lors des matchs considérés comme moins importants. Et à l'image du président du Havre, Jean-Michel Roussier, qui avait dénoncé l'expression d'un "immense mépris pour le Championnat de France" suite à la composition face à Clermont début avril (1-1), Laszlo Bölöni y est aussi allé de sa réflexion.
"De quelle manière ai-je le droit de m'exprimer ?"
Tandis que le PSG a visiblement appuyé sur l'accélérateur lors 20 dernières minutes samedi soir, ce qui a été suffisant pour obtenir un match nul contre un Havre en lutte pour son maintien (3-3), l'entraîneur du FC Metz a ironisé et s'est agacé concernant la composition du club de la capitale. "C'est la deuxième fois que ça arrive", a-t-il noté, sans citer le match face à Clermont. Puis Bölöni s'est exprimé, sans trop en dire plus que ça, ce qui signifie quelque chose. "De quelle manière ai-je le droit de m'exprimer ? Qui a le droit de s'exprimer là-dessus ? Peut-être que c'est plus intelligent que je la ferme. Mais si je la ferme, et ne dit rien, ça veut dire que j'en dis beaucoup", a continué le technicien du FC Metz. Désormais, il reste à savoir si le FC Metz aura également droit à un PSG remanié alors que, le 19 mai prochain, les champions de France se déplaceront à Saint-Symphorien à l'occasion de la dernière journée de Ligue 1, une semaine avant la finale de Coupe de France contre l'OL.