Thibaut Simon, Media365, publié le dimanche 07 avril 2024 à 21h31
Battu sur la pelouse de Brest (4-3), Metz reste à la 17e place du classement. Le coach Lázló Bölöni s'est montré agacé suite à la composition alignée par le PSG face à Clermont alors que la lutte pour le maintien bat son plein.
Clermont, Metz, Lorient et Le Havre jouent encore leur survie en Ligue 1 alors que la 28e journée vient de s'achever. Si les Messins ont concédé une cruelle défaite sur la pelouse de Brest (4-3), Clermont et Le Havre ont arraché un point sur les pelouses respectives du PSG et de Lens. Des résultats qui ne font pas les affaires des Lorrains, surtout face à des équipes mieux classées et qui jouent les têtes d'affiche du championnat. Un résultat a cependant attiré l'oeil des coachs, celui de Clermont sur la pelouse du Parc. Après avoir mené tout le match, les Clermontois ont vu l'équipe parisienne revenir en toute fin de match grâce au but de Ramos (1-1). Mais la composition alignée par Luis Enrique, à quelques jours d'un quart de finale de Ligue des champions face au Barça, pose question dans les rangs messins et havrais.
Bölöni et Roussier agacés
Face à Clermont, les Parisiens ont aligné une équipe totalement remaniée avec les titularisations de Zague et Mayulu et la présence sur le banc de Dembélé, Hakimi, Donnarumma ou encore Mbappé. De quoi agacer les concurrents au maintien que sont Metz et Le Havre notamment. Interrogé en conférence de presse, le coach messin a montré sa surprise suite à cette composition. Une équipe B qui dérange... "Je ne veux pas vexer le PSG ni les joueurs qui ont été utilisés en disant que c'était l'équipe B. Qu'est-ce qu'ils vont dire les jeunes sur la manière dont je les considère dans ce cas ? Oui ça m'a dérangé. Mais entre dire et ne rien dire, je préfère plutôt ne rien dire." a-t-il explique après la rencontre face à Brest. Le coach roumain n'a pas été le seul à montrer sa surprise. En effet, le président havrais s'est également exprimé de manière beaucoup plus cash. "C'est un absolu manque de respect pour le championnat de France, il n'y a rien à ajouter", a expliqué Jean-Michel Roussier.