Axel Allag, Media365, publié le mardi 11 juillet 2023 à 10h20
L'ancien président de la Juventus Turin, Andrea Agnelli, a été reconnu coupable d'avoir utilisé des transferts pour gonfler artificiellement son bilan financier. Ainsi, le tribunal de la Fédération italienne l'a condamné à un an et quatre mois d'interdiction d'exercer dans le football pour des irrégularités de paiement.
Andrea Agnelli encore épinglé. Si il a démissionné de la présidence de la Juventus Tuin en novembre 2022 après la révélation d'une "altération volontaire et répétée des écritures comptables", selon les termes du Collège de garantie du Comité olympique italien (Coni), l'ancien dirigeant de la Vieille Dame a été sanctionné par le tribunal de la Fédération italienne lundi, comme relaté par l'AFP. En effet, l'Italien âgé de 47 ans a écopé d'une sanction de 16 mois d'interdiction d'exercer une fonction liée au football et d'une amende de 60 000 euros. Une suspension pour son rôle présumé dans l'affaire dite des "manœuvres salariales". Pour rappel, le dirigeant n'avait pas accepté la négociation qui avait permis au club turinois de n'écoper que d'une amende d'environ 700 000 euros fin mai pour avoir instauré un système de règlement des salaires de joueurs en différé lors de la pandémie de Covid-19.
En janvier, Agnelli a déjà été exclu
En janvier dernier, Agnelli a été exclu du football italien pour deux ans après que la Juve a été reconnue coupable d'avoir utilisé des transferts pour gonfler artificiellement son bilan financier. La Vieille Dame s'est vue retirer 10 points pour cette infraction après une série d'appels, sanction s'inscrivant dans le cadre d'une enquête plus large sur les allégations de faux comptes et de transferts frauduleux qui ont ébranlé le football italien. La Juve a terminé 7ème de Serie A après une saison compliquée sur le plan sportif et judiciaire, se qualifiant donc pour la Ligue Conférence de la saison prochaine. Une compétition qu'elle pourrait ne pas disputer comme dévoilé dimanche par le Corriere dello Sport. Le média transalpin a rapporté que les Bianconeri auraient conclu un accord avec l'UEFA pour être privés de C4, à condition de ne pas porter plainte auprès du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) concernant l'affaire des "plus-values".