Axel Allag, Media365, publié le jeudi 16 mars 2023 à 21h20
Lors de sa réélection à la tête de la FIFA ce jeudi, Gianni Infantino a assuré que la Coupe du monde féminine 2023 de football en Australie et Nouvelle-Zélande (du 20 juillet au 20 août) ne sera pas sponsorisée par l'office de tourisme saoudien, contrairement à ce qui avait été envisagé.
Malgré des discussions avec "Visit Saudi", la Coupe du monde féminine 2023 de football en Australie et Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) ne sera pas sponsorisée par l'office de tourisme saoudien. Ce jeudi, le président de la FIFA, Gianni Infantino, l'a assuré lors de sa réélection à la tête de l'instance à Kigali à l'issue du 73e Congrès de la FIFA. "Il y a eu des discussions avec Visit Saudi, mais au final, cela n'a pas abouti à un contrat", a clamé le dirigeant. Début février, le Guardian annonçait que "Visit Saudi" était sur le point d'être nommé parmi les sponsors du tournoi, en dépit du très mauvais bilan du royaume saoudien en matière de droits des femmes. Cela avait alors engendré les interpellations des deux pays organisateurs.
Les critiques des pays organisateurs ? "Une tempête dans un verre d'eau" selon Infantino
Ils avaient réclamé des réponses de la FIFA, la fédération néo-zélandaise se disant "choquée et déçue" que la FIFA ne l'ait pas consultée sur ce sujet forcément polémique. "C'était une tempête dans un verre d'eau", a évalué Infantino, dans des propos relatés par l'AFP. Puis de continuer son propos : "La Fifa est une organisation constituée de 211 fédérations nationales, il n'y a rien de répréhensible à accepter des partenariats venant d'Arabie saoudite, de Chine, des États-Unis, du Brésil ou d'Inde". Par ailleurs, le président de la FIFA a annoncé que les primes alloués aux joueuses et dédommagements versés aux clubs pour la Coupe du monde 2023 avaient triplé par rapport à l'édition 2019 (50 M USD) pour atteindre 152 millions de dollars (plus de 140 millions d'euros).