Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 26 novembre 2024 à 18h37
Déjà déchue du capitanat au PSG l'été dernier, Grace Geyoro a été écartée par Fabrice Abriel lors de la dernière journée de championnat. Les choses sont tendues...
Grace Geyoro faisait partie des 30 joueuses nommées pour rafler le Ballon d'Or France Football féminin le mois dernier. 30eme du classement au final, loin derrière la lauréate Aitana Bonmati, sacrée pour la deuxième année consécutive , était récompensée pour ses bonnes performances durant l'année écoulée avec le Paris-Saint-Germain et l'équipe de France. Depuis, les choses se sont nettement tendues au PSG. Déjà touchée par la perte durant l'intersaison du capitanat , qui a échu à Paulina Dudek selon un choix de Fabrice Abriel, la milieu de terrain internationale a été écartée par son entraîneur le week-end dernier. Geyoro n'était pas du tout blessée, Abriel a effectué un choix sportif pour affronter Dijon que les Parisiennes ont écrasé 6-1, sans Geyoyo, donc.
Geyoro « ne cherche pas vraiment d'explications »
« J'ai ce rôle difficile de sélectionner l'équipe, je n'explique pas tout, tout le temps médiatiquement, ça reste entre nous. C'est bien détaillé entre nous, il n'y a pas de problème. On va l'accompagner pour retrouver une place de titulaire. C'est ma décision, c'est pour ça que je suis entraîneur. C'est ma sélection », avait alors expliqué Fabrice Abriel au micro de Canal +. Les relations ne sont pas au beau fixe entre Geyoro, une figure du PSG où elle a été formée (28 buts en 180 matchs pour la milieu de 28 ans), et le technicien arrivé l'été dernier à Paris suite au départ de Jocelyn Prêcheur. Après ce nouveau coup dur, Geyoro s'est expliquée mardi lors du rassemblement de l'équipe de France où Laurent Bonadei compte toujours sur elle. Elle « ne cherche pas vraiment d'explications » à cette perte de statut à Paris qu'elle « ne veut pas subir ».
« Je ne peux rien contre la méchanceté ou l'injustice. Je veux être moi, surtout »
« Je ne peux pas contrôler ce que les gens disent, ni ce qu'il se passe. Je ne peux rien contre la méchanceté ou l'injustice. Je veux être moi, surtout », a-t-elle dit auprès de L'Equipe alors que les Bleues préparent les matchs contre le Nigeria (samedi à Angers) et l'Espagne (mardi prochain à Nice). « J'avais hâte. C'est une vraie bouffée d'oxygène. Ici, je peux m'entraîner correctement, m'exprimer, jouer des matches et prendre du plaisir. Laurent Bonadei compte énormément sur moi, alors je donne le maximum pour lui ! Cette confiance, ça fait plaisir », s'est réjoui Grace Geyoro dont le contrat au Paris-SG court jusqu'au 30 juin 2028.