Belgique : Martinez ne veut pas parler d'échec

Belgique : Martinez ne veut pas parler d'échec©Media365

Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 08 juillet 2021 à 18h50

Présent ce jeudi en conférence de presse, Roberto Martinez, le sélectionneur de la Belgique, a fait le point après l'élimination de son équipe dès les quarts de finale du Championnat d'Europe 2020.



L'heure est au bilan en Belgique. En effet, six jours après l'élimination des Diables Rouges, par l'Italie (2-1) en quart de finale du Championnat d'Europe 2020, Roberto Martinez s'est présenté ce jeudi face à la presse. « Personnellement, je suis concentré à 100 % sur les prochains matchs. Nous avons trois rencontres de qualification pour la Coupe du monde en septembre. Elles seront importantes car nous n'avons que huit matchs de qualifications au total donc ces trois-là pourraient marquer un tournant. Il y a toujours beaucoup de rumeurs concernant mon avenir, mais je peux vous assurer que je suis concentré sur les prochaines échéances avec les Diables. (...) Ce groupe de joueurs de qualité a mis en place des standards incroyablement élevés depuis plusieurs années. C'est normal que les gens s'attendent à nous voir en finale, mais ce n'est pas nécessairement un échec de ne pas avoir atteint les demi-finales », a notamment expliqué le sélectionneur.

« Contre l'Italie, on n'était pas nous-mêmes »

« Pour moi, l'échec aurait été de ne pas essayer de gagner. Avec le recul, l'engagement de chaque joueur a été exceptionnel, et je dirais même exemplaire. Voir Axel Witsel être prêt à aider l'équipe malgré ses déboires, voir Kevin De Bruyne jouer le quart de finale sans s'entraîner, voir cette équipe capable de faire le dos rond, souffrir puis battre le Portugal prouvent cet engagement. Contre l'Italie, on n'était pas nous-mêmes, a par la suite confié Martinez, présent à Tubize, le centre d'entraînement de l'équipe belge, lors d'une conférence de presse. On doit reconnaître leur valeur, mais il y a aussi des circonstances atténuantes. On a eu dix vols en cinq matchs, quand l'Italie a joué trois matchs à Rome. Je pense que ce format de compétition a placé beaucoup de stress sur certaines équipes nationales et nous sommes l'une d'elles. » Entre les qualifications pour la Coupe du monde 2022 en septembre et le Final Four de la Ligue des nations en octobre, les choses vont en effet s'enchaîner rapidement pour eux.

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