Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 28 novembre 2024 à 15h52
Retenue en équipe de France pour les matchs amicaux face au Nigeria et à l'Espagne, Marie-Antoinette Katoto est revenue sur l'échec des JO mais aussi sur l'ambiance "pesante" au PSG.
Ne comptez pas sur Marie-Antoinette Katoto pour livrer le fond de sa pensée concernant l'affaire qui agite actuellement le PSG féminin : les tensions entre le nouvel entraîneur, Fabrice Abriel, et son ex-capitaine, Grace Geyoro, écartée et qui s'en est émue lors du rassemblement des Bleues à Clairefontaine. "Ce qu'il se passe entre eux, cela ne me regarde pas", a évacué l'attaquante tricolore dans un entretien accordé à l'AFP, avant les matchs amicaux contre le Nigeria et l'Espagne.
Celle qui avait adoubé Abriel à l'intersaison rappelle que "c'est un bon coach qui connaît bien le foot, c'est un ancien joueur professionnel, il sait ce qu'il veut mettre en place, il sait ce qu'il fait." Mais elle reconnaît toutefois que ces tensions pèsent bien sur le groupe parisien. "C'est pesant, l'ambiance est pesante, il faut crever l'abcès et se dire les choses", explique Katoto, qui est également revenue sur l'élimination prématurée en Ligue des champions des Parisiennes, sorties dès le deuxième tour de qualification par la Juventus (1-3, 1-2).
"Les JO ? J'ai mis beaucoup de temps à accepter"
"On a su bien rebondir, je suis très contente et fière car cela n'était vraiment pas facile de se relancer après ce genre d'échec qui est arrivé très tôt", a-t-elle encore déclaré, alors que le PSG est deuxième de Première Ligue avec huit victoires en neuf matchs et un seul revers, contre l'ogre lyonnais, qui compte un point d'avance en tête du classement.
Katoto, qui a signé 7 buts en 8 rencontres de championnat, a aussi évoqué son avenir, très flou, puisque celle qui est en fin de contrat en juin prochain n'a entamé aucune discussion pour une prolongation. "On verra bien", a-t-elle lancé, sibylline, confiant que sa "décision est déjà prise et qu'elle ne changera pas".
Concernant les Bleues, et la nouvelle élimination dès les quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris, « MAK » reconnaît l'avoir "très mal vécue. J'ai mis beaucoup de temps à accepter", a reconnu la meilleure buteuse de la compétition avec 5 réalisations. Mais qu'a-t-il encore manqué aux Tricolores ? "Beaucoup de solidarité, estime-t-elle encore. On ne s'est pas fait mal les unes pour les autres sur toute la compétition. Il aurait fallu se mettre plus au service du collectif et moins penser à soi. Nos problèmes sont plus dans la tête." Ça tombe bien, Laurent Bonadei, le nouveau sélectionneur des Bleues, a fait appel au réputé préparateur mental Thomas Sammut.