Qatar 2022 : Caïazzo s'en prend à la maire de Paris

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Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le mercredi 05 octobre 2022 à 17h05

Bernard Caïazzo, président d'honneur de Saint-Etienne, a taclé la dernière prise de position d'Anne Hidalgo et son refus d'installer des écrans géants lors du prochain Mondial au Qatar. Il dénonce les contradictions de la maire de Paris.

Ces derniers mois, Saint-Etienne vit des mois particulièrement compliqués. Relégué en Ligue 2, le club a en outre écopé d'une sanction lui amputant des points. Et sur le plan purement sportif, les Verts peinent à trouver leur rythme de croisière dans l'antichambre du football professionnel hexagonal. A l'image du match nul concédé à Geoffroy-Guichard ce week-end contre Grenoble (2-2) à l'occasion des retrouvailles avec le public forézien, de nouveau autorisé à garnir les travées de l'enceinte stéphanoise. En revanche en coulisses, Bernard Caïazzo demeure relativement discret quant à l'actualité de la formation forézienne. Cela ne l'a toutefois pas empêché d'exprimer son point de vue à propos d'un sujet totalement différent.



Lors du congrès News Tank ce mardi au siège de la Fédération Française de Football, le président d'honneur de l'ASSE a taclé sèchement Anne Hidalgo. "Je regrette que Madame Hidalgo puisse prendre des mesures alors qu'elle compte beaucoup sur l'image du PSG tout au long de l'année" a-t-il notamment prononcé lors de cette assemblée selon RMC Sport. Sans l'affirmer explicitement, l'homme d'affaires fait bien évidemment référence à la proximité entre la maire de Paris et le club champion de France, détenu par QSI, un fonds d'investissement appartenant à l'émirat du Golfe Persique.

"Tant sur l'aspect environnemental que social"

La ville de Paris, ainsi que d'autres grandes métropoles françaises ont annoncé leur refus d'implanter des écrans géants lors de la prochaine Coupe du monde au Qatar. "Pour nous il n'a pas été question d'installer des zones de diffusion des matches pour plusieurs raisons : la première ce sont les conditions de l'organisation de cette Coupe du monde, tant sur l'aspect environnemental que social, la seconde, c'est la temporalité, le fait que ça ait lieu au mois de décembre" s'est défendu Pierre Rabadan, l'ex-rugbyman du Stade Français Paris est adjoint chargé aux Sports à la mairie de Paris.

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