Coupe de France (8e tour) : Les Diables Noirs finalement autorisés à jouer !

Coupe de France (8e tour) : Les Diables Noirs finalement autorisés à jouer ! ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 20 novembre 2024 à 11h38

Le match du 8e tour de la Coupe de France entre Corte et les Diables Noirs aura bien lieu, mercredi au lieu de mardi, le club de Mayotte, accusé de tricherie, ayant été blanchi par la FFF.

Que de péripéties ! D'abord prévue mardi, la rencontre du 8e tour de la Coupe de France entre Corte (National 3) et les Diables Noirs de Combani (R1 Mayotte) aura finalement bien lieu, mais mercredi soir (20h), au stade Santos-Manfredi. Elle avait été reportée en raison d'une réserve posée par le club de Crépy-en-Valois (R3), éliminé au tour précédent, samedi, par les Mahorais (0-0, 2-4 t.a.b.), qu'il accusait de tricherie.

La formation de l'Oise réclamait sa qualification sur tapis vert, arguant que le club de Mayotte aurait fait usage de faux documents, en l'occurrence des certificats médicaux, avec une seule et même lettre d'un médecin utilisée pour trois joueurs différents. Mais la commission fédérale des règlements de la FFF a étudié le dossier, et jugé que les Diables Noirs étaient en règle, et pourraient donc disputer ce match du 8e tour de la Coupe de France.

Un "soulagement" aussi pour le club corse

De quoi ravir les Mahorais, mais aussi leurs adversaires. "C'est un soulagement car cela fait quelques jours que l'on prépare cette fête du football, ça aurait été une frustration de ne pas jouer, a confié Jacques Colombani, le président de Corte, à Corse Matin. Nous sommes très contents de pouvoir accueillir les Mahorais avec qui on partage des valeurs 'isulane'."

A noter que le club de Mayotte ne pourra toujours pas compter sur sept de ses meilleurs joueurs, en situation irrégulière et qui n'ont pas été autorisés à rejoindre l'Hexagone. Et le débat fait rage sur l'île de l'océan Indien, où une élue a demandé la régularisation en urgence des joueurs pour qu'ils puissent disputer la rencontre. Une requête refusée par la préfecture, qui a notamment expliqué que deux d'entre eux étaient "défavorablement connus des services de police et de gendarmerie", rapporte Mayotte la 1ère.

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