Bastia : Les ambitions d'Antonetti

Bastia : Les ambitions d'Antonetti ©Icon Sport, Media365

Axel Allag, Media365 : publié le mardi 14 janvier 2025 à 15h00

Revenu à Bastia l'été dernier en tant que directeur sportif, Frédéric Antonetti n'espère qu'une chose, à terme, retrouver la Ligue 1 et s'y stabiliser.

Trois décennies sur les bancs, avec une dernière expérience à Strasbourg à l'été 2023, puis le choix s'est imposé à lui : Frédéric Antonetti, l'été dernier, a pris la décision de revenir à Bastia. Pas en tant qu'entraîneur, comme entre 1994 et 1998 puis entre 2001 et 2004 mais dans la fonction de directeur sportif. Approché la saison passée par deux clubs qui évoluent désormais en Ligue 1 pour devenir entraîneur, Antonetti a répondu favorablement à l'approche du président Claude Ferrandi et du vice-président Pierre-Noël Luiggi en rejoignant un club corse qu'il connaît comme sa poche pour y avoir évolué en tant que joueur en junior puis senior.

Le haut du tableau de Ligue 2, puis la 10ème place de Ligue 1

Expliquant ensuite aux deux dirigeants sa vision centrée sur quatre piliers (l'équipe première, l'équipe 2, l'amélioration des infrastructures et la cellule de recrutement), Antonetti voulait surtout se donner le temps de mettre en place ses idées, ce qui aurait été impossible s'il avait opté pour une continuité sur un banc en tant qu'entraîneur principal. Celui qui n'intervient jamais auprès de l'entraîneur, Benoît Tavenot, a une concentration bien définie et "observe le présent pour préparer le futur", comme il l'a raconté ce mardi dans un entretien accordé à L'Equipe.

A quelques heures de défier l'OGC Nice en 16e de finale de la Coupe de France (ce mardi 20h45 au stade Armand-Cesari), Frédéric Antonetti a constaté la rareté de son profil dans son secteur, "quelqu'un qui a passé trente ans sur les bancs de touche, il y en a zéro. C'est dommage, parce que l'entraîneur a un regard", et aussi affirmé ses ambitions, élevées. Considérant que 8 ou 9 clubs français étaient "intouchables", notamment en se basant sur le partage de l'argent de CVC, il a estimé la place du Sporting entre la 10ème et la 30ème. "La première étape, c'est d'être en haut du tableau de Ligue 2. On n'y est pas encore (8èmes, ndlr)donc on doit progresser. Vous me dites : l'objectif est de remonter en Première Division. L'objectif, c'est d'être 10e de Première Division. Il nous faudra peut-être quinze, dix ou huit ans, je n'en sais rien. Mais on prépare ça".

Vos réactions doivent respecter nos CGU.