Patrick Juillard, Media365, publié le samedi 10 février 2024 à 00h40
Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, s'est refusé à indiquer la date précise à laquelle se tiendrait la CAN 2025, attribuée au Maroc.
Le président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, a tenu sa traditionnelle conférence de presse de fin de CAN, vendredi à Abidjan. Entre autres sujets, le dirigeant sud-africain a abordé la question du calendrier des prochaines échéances, au premier rang desquelles la CAN 2025. Si l'organisation en a été attribuée au Maroc, aucune date n'a encore été officialisée, même si la Fédération royale marocaine de football s'était avancée en écrivant que « la 35e édition de la CAN [...] sera(it) disputée au royaume durant l'été 2025 », dans le communiqué annonçant le maintien en poste de son sélectionneur Walid Regragui.
Motsepe refuse toute annonce
Appelé à confirmer cette information, Patrice Motsepe s'est montré prudent. « Je ne vais pas faire d'annonce, nous le ferons en temps voulu. Mon message pour le peuple du Maroc et le peuple de l'Afrique est que la CAN de l'année prochaine sera un immense succès », a répondu le président de l'instance panafricaine, alors que se déroule dimanche la finale de l'édition en cours entre la Côte d'Ivoire et le Nigeria, au stade olympique d'Ebimpé, dans la lointaine périphérie d'Abidjan.
La concurrence du Mondial des clubs géant
Si l'on se penche sur le calendrier de l'été 2025, on comprend mieux les précautions oratoires de Patrice Motsepe. Durant cette même période, la FIFA organise son premier grand Mondial des clubs à 32 équipes, du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis. « J'ai rencontré le président de la FIFA (Gianni Infantino) hier (au congrès de l'UEFA à Paris), en effet il y a beaucoup de compétitions au même moment », a admis Motsepe. Avec quatre clubs issus de la zone CAF et pléthore de joueurs africains engagés dans les 28 équipes d'autres Confédérations, beaucoup de potentiels participants à la CAN arriveraient sur les rotules s'ils devaient enchaîner une seconde compétition de quatre semaines dans la foulée.