Axel Allag, Media365, publié le 6 mars
Sans convaincre, le Real Madrid s'est qualifié en quarts de finale de la Ligue des champions après son nul face à Leipzig (1-1).
Victorieux à l'aller (0-1), le Real Madrid n'a pas été aussi serein que prévu. Ce mercredi soir, les joueurs de Carlo Ancelotti partaient avec un léger avantage et, visiblement, étaient désireux de s'appuyer dessus, aussi mince qu'il soit. Les sifflets du Santiago Bernabeu au terme de la première période disaient pas mal de choses du spectacle proposé. Leipzig devait s'employer pour au moins y croire et les joueurs de Marco Rose ont donc tenté de faire vaciller le Real Madrid, mais ont surtout manqué de réalisme afin de valider leurs temps forts. Dans une entame de match disputée sur un rythme d'observation, c'est Loïs Openda qui s'est mis en évidence en premier, malheureusement, après avoir été alerté dans la profondeur, l'attaquant a trop croisé son tir, qui a échoué au pied du poteau (16ème).
Le Real Madrid, lui, n'a pas montré d'ambitions offensives lors du premier acte, et cela a été résumé en une statistique : à la pause, les locaux n'avaient cadré aucun tir malgré 3 tentatives. Le premier tir cadré de la rencontre a lui été l'œuvre d'un Xavi Simons qui, d'un enroulé du droit, a trouvé les deux mains de Lunin sur sa route (40ème). Au retour des vestiaires, Carlo Ancelotti a remplacé Eduardo Camavinga par Rodrygo pour donner plus de vitalité à une attaque sans énergie et aussi vu Lunin être vif pour reprendre le ballon dans les pieds d'Openda après une mauvaise sortie (48ème). Nerveux, Vinicius a été averti pour un geste d'humeur sur Orban (54ème). On l'a déjà vu à des nombreuses reprises, les joueurs de classe mondiale décident de ce genre de matchs et ce mercredi soir, cela a été vérifié, avec une superbe action à 3 au Real. A l'interception Toni Kroos a trouvé Jude Bellingham qui, après une course folle, a ajusté sa passe de l'extérieur pour Vinicius, qui a ouvert le score (1-0, 65ème).
Cette avance, toutefois, n'a duré que 2 petites minutes en raison de l'égalisation des visiteurs, œuvre d'Orban d'une tête parfaite suite à un centre de Xavi Simons (1-1, 68ème). Moins mobile au milieu, le Real a ensuite tiré la langue dans une fin de rencontre plus étouffante que d'ordinaire au Bernabeu. Les occasions se sont multipliées en faveur des joueurs de Marco Rose face à une défense locale souvent en retard. Sans convaincre, et parfois en souffrance, le Real heureux du lob d'Olmo sur la barre (90ème+1) a validé son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions, mais pour la manière, il faudra repasser.