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Clermont : Urios n'a pas apprécié les déclarations de Patat

Clermont : Urios n'a pas apprécié les déclarations de Patat ©Icon Sport, Media365
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, publié le 20 février

Face à la presse ce mardi, Christophe Urios n'a pas manqué de répondre aux critiques émises par l'entraîneur de Bayonne Grégory Patat le week-end dernier à l'issue de la rencontre opposant les deux clubs, notamment concernant Cheikh Tiberghien.



Les propos de Grégory Patat ne sont pas entrés dans l'oreille d'un sourd. A l'issue de la victoire de Bayonne face à Clermont le week-end dernier dans le cadre de la 15eme journée du Top 14, l'entraîneur de l'Aviron n'avait pas hésité à revenir sur les derniers mois de son arrière Cheikh Tiberghien en Auvergne qui, selon lui, « n'était pas voulu à Clermont » avant de rallier le Pays Basque l'été dernier. « Ça montre son caractère. Il était voulu à Bayonne et voulait venir à Bayonne, a ajouté le technicien en conférence de presse. Ce (samedi) soir, je pense que les Clermontois doivent le regretter. » Si elle a mis quelques jours à venir, la réplique de Christophe Urios est arrivée ce mardi à l'occasion d'une conférence de presse. Revenant sur les propos de son vis-à-vis, l'entraîneur de l'ASM a tout d'abord préféré ne pas répliquer directement. « Moi, je ne m'occupe pas de Bayonne ou de la gestion de leurs joueurs donc j'aimerais qu'il fasse preuve d'humilité et qu'il s'occupe de ses joueurs », a confié l'ancien entraîneur de Bordeaux-Bègles. S'il a été relativement calme dans un premier temps, Christophe Urios a fini par monter dans les tours et a lâché ses coups à l'encontre de Grégory Patat.

Urios : « Nous n'avons de leçons à recevoir de personne ! »

« Je n'ai pas de leçons à recevoir de Grégory Patat et le club n'en a pas à recevoir de Bayonne, a-t-il affirmé avec véhémence. Quand ils sont venus, ici, je les ai moins entendus claironner et le sujet de Cheikh n'était pas d'actualité... Je voudrais que chacun s'occupe bien de ce qu'il se passe dans son club. Nous n'avons de leçons à recevoir de personne ! » Enfin, la question des raisons qui ont poussé Clermont à ne pas conserver Cheikh Tiberghien en fin de saison passée est venue sur la table. Sans entrer dans les détails, Christophe Urios n'avait pas de grief purement sportif à l'encontre de son ancien arrière. « Quand je construis un effectif avec le club, la chose la plus importante est la mentalité du joueur, la deuxième est ce qu'il va apporter au groupe et la troisième, c'est son niveau, a-t-il rappelé, évidemment. Si nous ne l'avons pas gardé c'est pour des raisons bien particulières que lui connaît. » Cheikh Tiberghien, quant à lui, n'avait pas caché dans des propos recueillis par Rugbyrama une certaine incompatibilité entre la méthode Urios et lui. Sans doute la greffe avec Grégory Patat a mieux pris, pour le plus grand bonheur de l'Aviron Bayonnais.

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