Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 18 avril 2024 à 15h52
C'est dans un Orange Vélodrome à guichets fermés que l'OM accueille Benfica en quart de finale retour de la Ligue Europa (aller 1-2). Et les Marseillais comptent sur le soutien de leurs supporters pour se surpasser.
Si la capacité officielle de l'Orange Vélodrome est de 67 394 places, l'enceinte du Boulevard Michelet pourrait encore accueillir plus de spectateurs, dont 3 500 supporters portugais étroitement surveillés, jeudi soir lors du quart de finale retour de Ligue Europa entre l'OM et Benfica, une semaine après la défaite des Phocéens à Lisbonne (1-2). Avec des fans marseillais surmotivés, malgré la série catastrophique des hommes de Jean-Louis Gasset, qui restent sur cinq défaites consécutives toutes compétitions confondues et ont glissé à la neuvième place du classement de Ligue 1.
Un soutien "fondamental" pour Gasset
L'entraîneur olympien compte sur l'appui du « 12e homme » pour renverser les Aigles et décrocher la qualification pour le dernier carré. "Nos supporters vont être avec nous. Il faut faire le début de match parfait pour qu'ils nous embarquent dans un match un peu fou", a lâché Gasset en conférence de presse. Un soutien "fondamental" pour le technicien de 70 ans. "Il amène les joueurs à se surpasser. La différence, c'est qu'ils ne peuvent pas marquer le but à notre place. Donc on va avoir notre rôle à jouer", concède-t-il toutefois.
Schmidt pas inquiet
Dans le camp d'en face, on se méfie aussi de l'ambiance du « Vél », qui peut beaucoup pousser les siens. Même si ces derniers n'y font pas toujours honneur, notamment sur la scène européenne. Mais pour David Neres, l'OM, en dépit de sa série de revers, reste "une grande équipe. Et avec la force de leur stade, ils sont très forts." L'ailier brésilien, passeur décisif pour Angel Di Maria sur le deuxième but du Benfica la semaine dernière, estime que c'est "l'ambiance la plus hostile et la plus difficile", mais que si son équipe "joue avec la même tranquillité", elle "va repartir avec la qualification." Son entraîneur affiche lui sa confiance et ne craint pas l'hostilité des supporters marseillais. "Nous avons déjà joué dans des stades comme celui des Rangers ou de l'Inter, et nous nous en sommes bien sortis. Nous savons gérer ces atmosphères", assure ainsi Roger Schmidt. Aux Marseillais de lui donner tort.