Axel Allag, Media365, publié le 20 octobre
Conforté dans ses fonctions durant la trêve internationale, Rudi Garcia n'a que peu apprécié que certains médias italiens jugent qu'il était sur un siège éjectable, quelques mois après son arrivée en tant que nouvel entraîneur de Naples.
Durant la trêve internationale, Rudi Garcia aurait pu "sauter", mais finalement, le voilà toujours sur le banc des champions d'Italie. Se préparant à un déplacement à Vérone afin d'y affronter l'Hellas (samedi, 15 heures); le technicien tricolore s'est montré rassurant et un peu remonté, en conférence de presse. Alors que Naples est pour rappel située à la 5ème position du classement à 7 unités de l'AC Milan, leader, Garcia a confié son état d'esprit actuel après une trêve mouvementée qui n'a laissé que peu de repos à l'ancien entraîneur de l'OL ou de l'OM. "Je suis tranquille, je le dis, car si je fais des réponses un peu vives à vos questions, ne pensez pas que je suis nerveux", a affirmé Garcia, qui n'a que peu aimé ce qu'il a pu lire ou entendre dans les médias après le revers subi contre la Fiorentina, avant la trêve internationale (1-3). "Ce qui a été dit, écrit est exagéré. Je ne dis pas qu'on fait tout bien, mais on n'a pas fait tout mal non plus".
"Je sais maintenant qui sont mes amis et qui ne le sont pas"
Jeudi, il a en tout cas reçu le soutien de son président, qui a assuré avoir rencontré Antonio Conte sans l'objectif de lui offrir le poste d'entraîneur. "Je l'ai dit à Garcia droit dans les yeux : "Continue de faire ce que tu fais et ne t'inquiète pas". Tout le monde fait des erreurs, j'espère qu'elles ne vont pas se reproduire. Dans ce cas, il aura notre soutien", a clamé le dirigeant lors d'une conférence de presse. Songeur quant à ses attentes dans ses relations avec les journalistes, Garcia a tout de même prononcé une phrase qui ouvre de nombreuses interprétations : "Je sais maintenant qui sont mes amis et qui ne le sont pas". Défaits de façons consécutives par le Real Madrid (2-3 en Ligue des Champions) puis la Fiorentina en Serie A (1-3), les champions d'Italie seraient bien inspirés de négocier aux mieux leur déplacement à Vérone, sans oublier celui à l'Union Berlin la semaine prochaine en Ligue des Champions, ainsi que la réception de l'AC Milan (le 29). Si l'inverse devait se produire, alors le sort de Rudi Garcia pourrait bien être scellé.