Axel Allag, Media365, publié le 6 juin
Lundi, le gouvernement espagnol a annoncé des sanctions financières et des interdictions de stade pour les supporters ayant adressé des insultes à caractère raciste envers Vinicius, en janvier et en mai dernier.
Dans les deux dernières "affaires Vinicius", le gouvernement espagnol a opté pour des sanctions fortes. En janvier dernier, un mannequin à l'effigie de l'attaquant du Real Madrid avait été pendu à un pont à Madrid, avant un derby contre l'Atlético en Coupe du Roi. Et les 4 personnes accusées d'avoir commis cet acte - poursuivis par la justice pour "délit de haine" - ont écopé de 60 001 euros d'amende, en plus de deux ans d'interdiction de stade comme l'a souligné un organisme dépendant du ministère des Sports par le biais d'un communiqué. Ce n'est pas cet épisode forcément désagréable qui avait eu la résonance la plus importante concernant le Brésilien du club merengue.
Des insultes régulières contre Vinicius
Le 28 mai dernier, au stade Mestalla de Valence, Vinicius Junior a été ciblé par des insultes racistes lors d'un match de Liga avec le Real Madrid et l'indignation a alors été générale et internationale. Les 3 personnes ayant été identifiées comme les auteurs de ces insultes seront sanctionnées de 5 000 euros d'amende et d'un an d'interdiction de stade, toujours selon le Conseil supérieur des Sports. Tandis que les sanctions de ces deux affaires doivent encore être entérinées par des instances gouvernementales, responsables des questions de sécurité dans le pays, le président de la RFEF avait reconnu un "problème de racisme" dans le pays lors d'une conférence de presse. "Nous avons un problème et la première chose est de le reconnaître. Un problème de comportement, d'éducation, de racisme dans notre pays", avait alors évalué Luis Rubiales.