Coupe du monde 2023 (U20) : Tuilagi, la nouvelle pépite des Bleuets

Coupe du monde 2023 (U20) : Tuilagi, la nouvelle pépite des Bleuets©Media365

Guillaume Marion, Media365 : publié le jeudi 29 juin 2023 à 23h45

Auteur notamment de deux essais face aux Baby Blacks, le 2eme ligne Posolo Tuilagi a brillé ce jeudi lors du succès de la France (35-14), comptant pour la Coupe du monde 2023 (U20).

Après notamment Henry, un autre Tuilagi pourrait bien devenir l'une des attractions du rugby mondial. En effet, à tout juste 18 ans, Posolo, le fils de ce dernier, est petit à petit en train de se faire un nom en France. Deuxième ligne de Perpignan, le natif des Samoa au physique des plus impressionnants (1,92 m, 145 kg) a en tout cas réussi ses débuts en Coupe du monde U20. Absent lors du premier match de la France contre le Japon (75-12), à cause d'un problème de visa, l'intéressé a cette fois pu montrer tout son talent en Afrique du Sud face aux Baby Blacks, battus ce jeudi à Paarl (35-14). « Il était déçu de ne pas partir en même temps que les copains. Il a eu droit à deux jours supplémentaires à Marcoussis », expliquait avant le match le sélectionneur Sébastien Calvet, dans des propos repris par Actu Rugby. Titulaire face à la Nouvelle-Zélande, Tuilagi a régalé avec les Bleuets.


« Il tabasse tout le monde. Il est prêt »

Auteur de deux essais (20eme et 43eme), onze plaquages et 85 mètres gagnés, le numéro 5 français a brillé tant offensivement que défensivement face à une redoutable équipe, lui qui est aussi impliqué sur l'essai de Brent Liufau (65eme). Encore assez méconnu, cet « être humain hors norme » a visiblement déjà conquis Perry Freshwater, l'entraîneur des avants de l'USAP. « Il a tout juste 18 ans et il tabasse tout le monde. Il est prêt. À chaque fois qu'il est sur le terrain, avec la masse qu'il a et l'explosivité qu'il tient de son père, je pense qu'il peut faire mal à plusieurs mecs, a notamment déclaré ce dernier à son sujet, dans des propos recueillis par Rugbyrama. Il a les mêmes comportements, les mêmes tics. Il court de la même manière avec la tête qui bascule un peu en arrière. C'est bizarre pour moi de le voir. » Toujours aussi fan d'ovnis, Fabien Galthié en tient peut-être déjà un nouveau... Nul doute que la suite de son Mondial sera suivi de près.

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