Coupes d'Europe : L'intégration des formations sud-africaines bien accueillie par Bouscatel

Coupes d'Europe : L'intégration des formations sud-africaines bien accueillie par Bouscatel©Panoramic, Media365
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Guillaume Issner, Media365, publié le samedi 04 juin 2022 à 15h25

Président de la Ligue Nationale de rugby, René Bouscatel a confié voir du positif dans l'arrivée de cinq formations sud-africaines dans les compétitions de l'EPCR la saison prochaine.



L'EPCR a secoué le microcosme du rugby cette semaine en annonçant l'intégration de cinq franchises sud-africaines aux Coupes d'Europe à partir de la saison prochaine. De ce fait, les Stormers, les Bulls et les Sharks seront engagés en Champions Cup, qui a vu La Rochelle triompher cette saison, tandis que la Challenge Cup, remportée par Lyon aux dépens de Toulon, ouvrira ses portes aux Cheetahs et aux Lions. Une révolution qui entraine de nombreuses incompréhensions dans l'Hexagone, à l'image de Henry Chavancy (Racing 92) qui juge que cette intégration « risque de dénaturer l'histoire » des compétitions ou de Vincent Merling (président de La Rochelle), dénonçant une perte d'identité. René Bouscatel, est quant à lui favorable à cette mesure qu'il voit d'un bon œil pour le rugby français.

« Rehausser le niveau de la Coupe d'Europe »

« Il est de l'intérêt de tout le monde, dont les joueurs, de se frotter à des équipes qu'ils n'ont jamais rencontrées : ça va élever le niveau de nos compétitions domestiques, dont le Top 14, et ça apportera, de fait, un plus à notre équipe de France. Il y a sans doute des inconvénients mais c'était une nécessité. Notamment en vue de la Coupe du monde 2023, se justifie le président de la Ligue Nationale de rugby (LNR) et ancien président historique du Stade Toulousain (1992-2017), avec qui il a connu les joies d'un sacre dans la grande Coupe d'Europe à cinq reprises. L'avantage, c'est de rehausser le niveau de la Coupe d'Europe en réhaussant le niveau des championnats domestiques. Ça va rééquilibrer les forces », a-t-il suivi. L'homme de 76 ans se fend alors d'un parallèle avec le Tour de France pour expliquer ses pensées. « Est-ce que le Tour de France est toujours le Tour de France quand il part de Copenhague ? Les compétitions évoluent. »

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