Paris 2024 - Escrime (sabre) : Pas de finale pour les Bleues, qui viseront le bronze

Paris 2024 - Escrime (sabre) : Pas de finale pour les Bleues, qui viseront le bronze ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le samedi 03 août 2024 à 16h27

Immenses favorites du concours par équipes après leur doublé sur l'épreuve individuelle, les sabreuses françaises ne disputeront pourtant pas la finale. Manon Apithy-Brunet et ses coéquipières, médaillées d'argent à Tokyo, ont buté sur la Corée du Sud (45-36) en demi-finales. Dans le meilleur des cas, elles termineront avec le bronze.

Après la médaille d'or individuelle de Manon Apithy-Brunet décrochée aux dépens de Sara Balzer, autre Française, en finale, tout le Grand Palais s'attendait à célébrer le titre par équipes des sabreuses françaises, ce samedi. Dans le meilleur des cas, la nef vibrera uniquement en voyant la championne olympique et ses coéquipières grimper sur la troisième marche du podium. Les Bleues, revenues de Tokyo avec l'argent, ne peuvent plus espérer en effet que le bronze. A condition de battre le Japon lors de la petite finale. En dépit de leur statut d'immenses favorites, les Tricolores, qui n'avaient laissé aucune chance à l'Algérie en quarts, ont bu la tasse (45-36) en demi-finales face à une redoutable équipe de Corée du Sud. Impressionnantes physiquement, les Coréennes ont pris constamment à la gorge et tour à tour Apithy-Brunet, Balzer, Cecilia Berder et Sarah Noutcha, remplaçante appelée à la rescousse lors de cette demi-finale. Et elles ont bien fait, car cette rencontre, qui marquait notamment les retrouvailles entre "MAP" et deux de ses victimes sur son parcours pour aller conquérir l'or dans l'épreuve individuelle, a très vie tourné à l'avantage des outsiders.

L'effet Noutcha n'a pas duré

Asphyxiées par les assauts adverses, presque systématiques, et perturbées par ailleurs par des décisions arbitrales très litigieuses en début de match, les Bleues ont compté jusqu'à dix touches de retard. Il a fallu un relais - le seul remporté par les Françaises sur les neufs au programme - aux allures d'électrochoc de Noutcha (qui avait remplacé Berder) et de sa grande allonge pour que le Grand Palais se remette à y croire. Malheureusement trop brièvement. Toujours aussi tranchantes en attaque, les Coréennes ont rapidement repris leurs distances alors qu'il ne restait plus que trois relais. Apithy-Brunet a bien tenté d'entretenir à son tour l'espoir de son équipe avant de perdre quatre échanges de suite et de servir sur un plateau la qualification pour la finale à Jeon, qui ne s'est pas fait prier pour terminer le travail contre Balzer. Les Françaises devront assurément montré plus d'assurance face aux Japonaises.

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