Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 01 décembre 2021 à 11h55
L'équipe de France a perdu la moitié de ses matchs d'ouverture depuis six ans (JO, Mondial et Euro). Une mauvaise habitude que les filles d'Olivier Krumbholz, évidemment, feraient mieux de gommer vendredi devant l'Angola.
Le Mondial débute mercredi soir en Espagne, le pays hôte accueillant l'Argentine pour lancer la compétition. Moins de quatre mois après leur titre olympique, les Françaises devront elles attendre vendredi pour démarrer contre l'Angola, un match piège avant la Slovénie et le Monténégro pour enchaîner (dimanche et mardi). "Griller un joker, ça met sous pression, mais on n'en ferait pas une maladie, puisqu'on est habituées de toujours le faire au moment où il ne faut pas", synthétise l'expérimentée Allison Pineau. Lors de leurs six dernières grandes compétitions, les Bleues ont perdu le match d'ouverture à trois reprises, et la deuxième rencontre deux fois. Tenantes du titre mondial en 2019, c'est ce qui leur avait coûté une élimination dès le premier tour.
"On veut aller le plus loin possible, assène la capitaine Coralie Lassource. Si possible un podium, et un titre encore mieux !" Aux Jeux olympiques, il avait aussi fallu battre le Brésil lors d'un dernier match décisif en poules (29-22). Sinon, c'était l'élimination. "Généralement, nos adversaires sont en jambes sur les premiers matchs, c'est après qu'elles n'arrivent pas à enchaîner, prévient encore Lassource. Il faudra donc se réveiller."
"On se concentre plutôt sur le début que sur la fin, car la fin est plus facile, confirme le coach Olivier Krumbholz. On rate parfois le début, ce n'est pas systématique, mais ça nous fait souffrir. Donc on fait tout pour être performants d'entrée." Avec un groupe un peu renouvelé, mais qui conserve tout de même douze des quatorze dorées de Tokyo - seules Amandine Leynaud et Alexandra Lacrabère ont pris leur retraite. "A nous d'avancer et de reconstruire quelque chose de nouveau, c'est le moment", conclut Lassource. Quelque chose dans la continuité de l'été, on prendrait aussi.