Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 19 juillet 2024 à 10h11
Opposés aux coriaces Canadiens vendredi à Orléans pour leur avant-dernier match de préparation aux Jeux Olympiques de Paris, les Bleus de Vincent Collet doivent réagir après deux défaites.
Ils remettent le bleu de chauffe. Une semaine après avoir été surclassés par la Serbie de Nikola Jokic (67-79), les basketteurs tricolores, qui restaient déjà sur une défaite face aux champions du monde allemands (65-70), vont disputer leur avant-dernier match de préparation aux Jeux Olympiques de Paris vendredi soir à Orléans contre le Canada. Un bien mauvais souvenir pour les Bleus, qui avaient subi l'une des défaites les plus cuisantes de leur histoire face à cette même équipe l'an dernier (65-95), en phase de groupes d'une catastrophique Coupe du monde dont les vice-champions d'Europe n'ont même pas vu la phase à élimination directe.
"On est revanchards"
"Ça fait dix ans que je suis là et c'est ma plus grosse défaite. On s'est pris une branlée. À part l'Espagne en 2014 en matches de poules... Ce sont les deux matchs où on s'est pris une grosse fessée. Forcément, ça marque, mais on est revanchards", a confié Evan Fournier lors d'un point-presse avant un « scrimmage » mercredi face aux Canadiens, un match d'entraînement à huis clos lors duquel les deux sélectionneurs ont pu tester des choses à l'abri des regards. Alors que son équipe a pu inquiéter lors de cette préparation, même quand Victor Wembanyama jouait, Vincent Collet attend du mieux. Et ses hommes disputeront un ultime match de préparation dimanche contre l'Australie, toujours au CO'Met d'Orléans.
Des choses à améliorer
"Il y a des choses qu'on veut considérablement améliorer, reconnaît le coach tricolore, qui réclame "plus de mouvement", "plus de rapidité dans les prises de décision" et aussi une meilleure défense : "Ça ne suffit pas de bien défendre, il faut très bien défendre." Avant de rappeler l'enjeu de ces JO à domicile. "Ça reste quand même la compétition ultime, pour le staff comme pour les joueurs. C'est un privilège de vivre ça parce que les générations précédentes n'ont pas pu le vivre, et les suivantes ne le pourront sûrement pas. Maintenant, il faut qu'on se prépare le mieux possible pour performer dans ces Jeux", estime-t-il ainsi. Le compte à rebours est lancé...