Mathieu WARNIER, Media365, publié le jeudi 15 septembre 2022 à 13h15
Absente du calendrier de la F1 depuis 2017, la Malaisie n'envisage pas de revenir dès 2023 mais le patron du circuit de Sepang n'a pas totalement fermé la porte pour l'avenir.
Après deux années d'absence, l'Asie va pleinement retrouver sa place en Formule 1. Après le Grand Prix de Singapour du 30 septembre au 2 octobre prochains, c'est le circuit de Suzuka qui fera son retour du 7 au 9 octobre pour le Grand Prix du Japon. Toutefois, alors que la Chine est sur les rangs pour retrouver un créneau dès 2023 si les mesures sanitaires draconiennes en place dans le pays sont revues, un autre pays revient souvent au cœur des rumeurs. Un temps citée pour remplacer cette année la Russie, qui avait une course prévue du 23 au 25 septembre prochains avant d'être annulée, la Malaisie n'a finalement pas récupéré la place qui a été laissée vacante de manière définitive. Mais, alors que le pays n'a plus figuré au calendrier depuis la victoire de Max Verstappen en 2017, le circuit de Sepang pourrait bien accueillir de nouveau les monoplaces à l'avenir, lui qui est un habitué de longue date du MotoGP.
La Malaisie dit non mais pourrait changer d'avis
Toutefois, un retour du Grand Prix de Malaisie de Formule 1 n'aura pas lieu en 2023. Présent ce mercredi lors d'une conférence de presse organisée à Singapour, le directeur du circuit de Sepang Shafriman Hanif, s'est montré clair à ce sujet. « A ce stade, la réponse est non, pas pour le moment », a-t-il confié avant de préciser sa pensée. « Peut-être dans les deux ou trois prochaines années, quand l'économie du pays sera stabilisée », a-t-il ajouté. Toutefois, un accord entre la F1 et la Malaisie pourrait nécessiter des compromis de part et d'autre. En effet, le contrat arrivé à échéance en 2017 n'a pas été renouvelé par manque de rentabilité de l'événement vis-à-vis du promoteur, qui misait dessus pour faire la promotion du pays au niveau mondial, sur fond de montée en puissance de la manche organisée dans les rues de Singapour, qui a été la première tenue de nuit dans l'histoire du championnat. Néanmoins, le regain de popularité de la F1 partout dans le monde ces dernières années pourrait changer la donne.