Trail : Bonnet remporte le Marathon du Mont-Blanc

Trail : Bonnet remporte le Marathon du Mont-Blanc©Panoramic, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 25 juin 2023 à 21h30

Après avoir manqué le coche à plusieurs reprises, Rémi Bonnet a écrasé le Marathon du Mont-Blanc et échoue à cinq minutes du record de Kilian Jornet. La course féminine a vu Sophia Lauki l'emporter.

Cette fois, c'est la bonne pour Rémi Bonnet. Après avoir pris la cinquième place en 2019 puis la quatrième en 2021, le spécialiste suisse du trail a enfin accroché le Marathon du Mont-Blanc. Disputée sur la distance de 42,195 kilomètres avec un dénivelé positif de 2600 mètres, le natif de Charmey a bouclé la distance en trois heures et 35 minutes, échouant à cinq minutes du record établi en 2017 par la légende de la discipline Kilian Jornet. Ayant pris les commandes de l'épreuve dès les premiers kilomètres, Rémi Bonnet a laissé la concurrence derrière lui pour s'imposer à la vitesse moyenne de 12,7 km/h avec une avance de cinq minutes sur l'Américain Eli Hemming quand le Suédois Petter Engahl complète le podium à onze minutes. Assurant que « c'est parti assez tranquillement », le Suisse a affirmé avoir « pris un bon rythme dans la bosse ». « J'ai vu que tout le monde souffrait un peu, j'ai profité pour faire un bon écart dans la première longue montée, a-t-il ajouté dans des propos recueillis par le quotidien local Le Dauphiné Libéré. Après, j'ai vu que ça creusait, que je ne perdais presque rien dans les descentes. A la fin, je sentais que j'avais les crampes qui arrivaient... Il fallait que ça s'arrête. »


Bonnet : « Je n'étais jamais dans le rouge »

A la question de savoir s'il avait pris des risque, Rémi Bonnet a répondu avoir « essayé de garder un rythme élevé » tout en faisant le nécessaire pour le « tenir longtemps ». « Je n'étais jamais dans le rouge, c'est ce qui m'a permis de finir comme ça à la fin, a-t-il ajouté. Ça correspond bien mon profil, parce qu'il y a des montées assez longues, j'arrive à faire des écarts importants. » Avant ce succès dans les Alpes françaises, le Suisse a remporté plus tôt dans l'année le titre de champion du monde en ski alpinisme et n'a pas caché que le passage d'une discipline à l'autre « n'était pas évident » en raison d'une fin de saison tardive. Côté Français, il faut descendre à la septième place pour retrouver Simon Paccard. La course féminine, quant à elle, a vu Sophia Lauki faire respecter son statut de favorite avec une victoire en quatre heures et douze minutes. L'Américaine a repoussé sa plus proche poursuivante, la Chinoise Miao Yiao à quasiment douze minutes quand l'Espagnole Oihana Kortazar prend la médaille de bronze à un peu plus de treize minutes. Mathilde Sagnes, première Française, a terminé à la treizième place.

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