Mathieu Warnier, Media365 : publié le lundi 29 juillet 2024 à 12h05
Alors qu'il pourrait remporter ce lundi une troisième médaille olympique par équipes lors de la conclusion du concours complet, Nicolas Touzaint est un exemple, lui qui a déjà connu le podium aux Jeux Olympiques en 2004.
En 2004, Nicolas Touzaint était déjà là. Avec Galan de Sauvagère, le cavalier tricolore était déjà membre de l'équipe de France de concours complet sacrée championne olympique à Athènes. 20 ans après, l'Angevin est en lice pour une deuxième médaille d'or collective. En effet, à l'issue du cross-country disputé ce dimanche dans les jardins du Château de Versailles, les Bleus peuvent croire au meilleur, ayant moins de cinq points de retard sur la Grande-Bretagne quand le Japon, qui a écopé d'une pénalité de 20 points en raison d'une cheval n'ayant pas satisfait à la visite vétérinaire et ayant dû être remplacé, n'est plus une menace. Pour ses septièmes Jeux Olympiques consécutifs, un record, Nicolas Touzaint est en position de remporter une troisième médaille, le bronze ayant complété sa collection à Tokyo en 2021. Signe de cette longévité exceptionnelle, son coéquipier en équipe de France Stéphane Landois a récemment confié à France Info qu'il avait « des posters de lui dans (sa) chambre » dans ses jeunes années.
Touzaint : « Je n'ai jamais connu une telle pression »
Mais, malgré ses deux décennies d'expérience, le cavalier de 44 ans concède qu'évoluer devant le public français avec son partenaire Diabolo Menthe n'est pas sans conséquences. « Je ne m'y attendais pas mais je n'ai jamais connu une telle pression, a confié Nicolas Touzaint au site spécialisé Grand Prix à l'issue du cross-country. Tout le monde me répète qu'il s'agit de mes septièmes JO, mais ceux-ci ne sont pas les mêmes que les autres. » Mais, alors que le saut d'obstacles viendra conclure la compétition ce lundi, le cavalier angevin assure que « rien n'est fini » même si une grande partie du chemin est déjà faite. « Je suis ravi d'être là, mais mon seul regret est de ne pas tellement profiter du moment ou du public tant nous avons de la pression, a-t-il concédé. Ça brasse ! » Mais son expérience pourra porter les Bleus et même déteindre sur ses coéquipiers. « Je prends ce qu'il y a à prendre, notamment son envie de gagner, et le fait qu'il arrive toujours à être présent en équipe de France », a ajouté Stéphane Landois. Après deux titres européens en individuel et, donc, un titre olympique par équipes, Nicolas Touzaint compte bien tout donner pour enrichir un peu plus un palmarès tout simplement exceptionnel.