Joana Guerra Mota, Media365, publié le jeudi 25 février 2021 à 13h06
Le relais de la flamme olympique débutera le 25 mars à Fukushima. Si la présence de spectateurs est autorisée, le comité d'organisation des JO 2020 a affirmé pouvoir suspendre le relais à tout moment en cas d'un trop grand nombre de personnes.
Les Jeux Olympiques approchent, mais avant cela, le traditionnel relais de la flamme olympique doit avoir lieu. Il débutera le 25 mars, depuis Fukushima. Le comité d'organisation des JO de Tokyo a autorisé la présence de spectateurs sur les différentes zones du trajet, mais avec quelques conditions. Dans un premiers temps, le masque est obligatoire, la distanciation sociale doit être maintenue et les locaux n'ont le droit d'assister qu'à l'étape du parcours la plus proche de chez eux. D'ailleurs, certains segments du parcours seront accessibles uniquement par le biais d'une réservation.
Des applaudissements plutôt que des cris
De plus, les encouragements seront eux aussi différents : « Ils doivent soutenir par des applaudissements ou en utilisant des choses distribuées plutôt qu'en criant ou en acclamant » a affirmé le comité d'organisation. Ce dernier a aussi avoué qu'à tout moment, il pouvait décider de suspendre le relais. Yukihiko Nunomura, le vice-directeur général du comité, l'a confirmé : « S'il y a des foules trop denses dans les rues, le relais de la flamme pourra être stoppé car nous privilégions la santé et la sécurité ». Pour éviter une grosse foule, le relais sera diffusé à la télévision.
Un relais atypique
La flamme va traverser 859 villes japonaises, elle doit arriver à Tokyo le 23 juillet, date du début de la compétition. Malgré tout, son parcours peut connaître quelques imprévus. En effet, en fonction de l'évolution de la crise sanitaire au sein des différentes régions du Japon par lesquels le relais doit passer, le comité peut annuler une étape, notamment si un état d'urgence est de nouveau imposé : « La situation de l'infection variera d'une région à l'autre, nous devons en tenir compte et il sera très important d'avoir une approche méticuleuse » a rassuré la nouvelle président du comité d'organisation Seiko Hashimoto, alors que le Japon a connu 69 décès et 904 cas lors de la journée de mercredi. Certains gouverneurs peuvent également prendre la décision d'annuler le passage du relais dans leur département. Tatsuya Maruyama, gouverneur de Shimane, a déjà prévenu les organisateurs qu'il n'était pas favorable à cet événement et qu'il pourrait l'annuler sans hésitation. 10 000 coureurs vont participer au relais de la flamme olympique. Parmi eux, 300 sont étrangers. Néanmoins, les frontières japonaises étant fermées, les organisateurs ont avoué qu'il serait « très difficile » pour eux d'être présents.