Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Samba-Mayela et Sallem allumeront le chaudron

Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Samba-Mayela et Sallem allumeront le chaudron ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 27 août 2024 à 09h42

L'athlète Cyréna Samba-Mayela et Ryadh Sallem, membre de l'équipe de France de rugby-fauteuil, allumeront le chaudron des Jeux Paralympiques de Paris, mercredi à l'hôtel de ville.

Alors que les noms des porte-drapeaux tricolores français aux Jeux Paralympiques de Paris, Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant, avaient été révélés dès le mois de juillet, en même temps que ceux des Jeux Olympiques (Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou), on ne connaissait pas encore l'identité de ceux qui allumeront le chaudron à l'issue de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques, programmée mercredi soir sur les Champs-Elysées et à la Concorde. Adjoint aux sports à la mairie de Paris, Pierre Rabadan a annoncé lundi lors d'une conférence de presse qu'il s'agirait de Cyréna Samba-Mayela et Ryadh Sallem, qui auront donc la charge d'allumer le chaudron paralympique devant l'Hôtel de Ville. Ce dernier, âgé de 53 ans mais qui n'est pas le doyen de la délégation tricolore, est l'"une des figures du handisport à Paris", a rappelé Rabadan.

Sallem a eu plusieurs vies

Membre de l'équipe de France de rugby-fauteuil, Sallem a aussi été nageur, obtenant même un record mondial en relais, mais aussi pratiquant de basket-fauteuil, avec trois titres de champion d'Europe à la clé. Présent aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012 et à ceux de Rio quatre ans plus tard, celui qui compte deux titres de champion d'Europe en rugby fauteuil a eu de nombreuses vies, et est également entrepreneur social, militant associatif mais aussi un grand humaniste. A 23 ans, Samba-Mayela a elle été la seule athlète française à décrocher une médaille lors des derniers JO, en prenant l'argent sur le 100 m haies. Celle qui s'entraîne aux Etats-Unis avait ensuite reconnu vivre "un petit blues" après ces Jeux parisiens. "J'ai passé du temps avec ma famille, cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus, ça a été bon de pouvoir profiter avec eux de cette médaille, comme avec mes managers et agents, confiait la hurdleuse à L'Equipe. Deux jours après, j'ai pu reprendre l'entraînement. Ça n'a pas été évident parce qu'il y a un petit blues après les Jeux Olympiques. Le fait que ce soit terminé alors qu'on préparait ça depuis des années, ce n'est pas forcément évident."

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