Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 09 avril 2024 à 09h29
Après la disparition du président nancéien Nicolas Holveck, décédé d'un cancer à 52 ans, les hommages du monde du football se multiplient.
Il s'en est allé, à 52 ans. Président de l'AS Nancy Lorraine, Nicolas Holveck est décédé jeudi des suites des cancer colorectal qu'il s'était vu diagnostiquer en 2021. Un club lorrain qui pleure celui qui était "comme un fils" pour Jacques Rousselot, l'ancien propriétaire de l'ASNL. "Je suis effondré. Nicolas me considérait comme un père et c'était totalement réciproque. Il était comme un fils pour moi. On a vécu tellement de choses ensemble, jusqu'au bout. J'étais descendu dans le Sud, le week-end de Pâques, pour passer du temps auprès de lui", confie-t-il ainsi à Ouest-France.
"Quelqu'un de bien"
Holveck a aussi laissé une trace au Stade Rennais, dont il a été président entre 2020 et 2023. Et c'est d'ailleurs en Bretagne qu'il avait annoncé souffrir d'un cancer. "C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Nicolas Holveck. Son passage au Stade Rennais a laissé à mon père et moi-même le souvenir d'un dirigeant remarquable, d'un professionnel passionné, exemplaire de rigueur, de ténacité et de détermination, a réagi François-Henri Pinault, le propriétaire du club breton. Il a mis toute son énergie pour faire progresser le club ; il y était parvenu malgré un mandat écourté par la maladie. Face à cette épreuve, Nicolas affichait une combativité exceptionnelle. Sa force de caractère, sa dignité et son courage forçaient l'admiration. Au nom de ma famille et du SRFC, je présente mes condoléances attristées à sa famille et tous ses proches."
Sochaux (voir ci-dessus), avant leur match de National face aux Nancéiens, Metz, ou encore le SAS Epinal, le club de la ville de naissance de Nicolas Holveck, et l'AS Monaco, où il a été directeur général adjoint de 2014 à 2020, ont également eu une pensée pour celui qui était "quelqu'un de bien", comme le confirme l'entraîneur rennais Julien Stéphan. Pour Vincent Labrune, il était "un dirigeant respecté, apprécié de tous tout au long de sa carrière. C'était surtout de mon point de vue, un dirigeant avant-gardiste et visionnaire dans son approche, sans doute l'un des plus forts de sa génération. C'était enfin un homme de grandes valeurs d'amitié, d'honnêteté et d'éthique", a réagi le patron de la LFP.