Juba Touabi, Media365, publié le 15 avril
Dans le cadre de la 32e journée de Ligue 2, le stade des Alpes fut le théâtre d'une confrontation entre Grenoble et Angers.
Le match s'est emballé, les premières minutes, avec une frappe de Théo Valls qui, après un contre de Bamba, a suscité des réclamations pour une main dans la surface. L'arbitre a jugé que le bras était collé au corps, annulant ainsi les espoirs grenoblois d'obtenir un penalty. Peu après, Eddy Sylvestre a mis à l'épreuve Yahia Fofana, le gardien d'Angers, par une frappe directe captée sans trop de difficultés.
Le rythme s'est ensuite emballé. À la 6e minute, un contre rapide du SCO a failli aboutir, mais la défense grenobloise a su contenir la menace. Les minutes suivantes ont été témoins d'une lutte acharnée au milieu de terrain, où aucun des deux camps n'a réussi à maintenir une possession dominante. Les actions se sont enchaînées avec un dynamisme remarquable, chaque équipe tentant de prendre l'avantage.
À la 13e minute, un moment particulièrement tendu s'est produit lorsque Lois Diony, après avoir gagné son duel, a perdu son face à face avec le gardien grenoblois Maubleu dans une situation très contestée qui aurait pu valoir une expulsion. Le premier quart d'heure a définitivement fixé le cadre d'un match ouvert et rythmé. Angers a répliqué avec un corner dangereux à la 19e minute, mais Grenoble a réussi à se dégager. Deux minutes plus tard, un coup franc de Manuel Pérez a frappé le poteau, laissant les supporters en haleine.
Malgré plusieurs tentatives de part et d'autre, le score n'a pas évolué en première mi-temps. Les tentatives d'Abdelli côté Angers et de Benet pour Grenoble ont illustré l'intensité et la volonté des deux équipes de prendre l'avantage, mais sans succès au niveau du marquoir. Juste avant la mi-temps, une nouvelle occasion en or s'est présentée pour Grenoble quand Eddy Sylvestre, face à un but vide, n'a pas réussi à cadrer sa tentative. Cette action résume bien la première période : pleine d'opportunités, mais sans concrétisation.
Angers garde sa 2e place
De retour des vestiaires, Himad Abdelli, lançait une deuxième période sans changement dans les deux équipes. Angers, sous la houlette d'Alexandre Dujeux, s'est immédiatement appliqué à monopoliser le ballon, imposant une pression constante sur les défenseurs grenoblois. Les efforts du Sco ont failli porter leurs fruits dès la 49e minute, quand Loïs Diony a raté de peu de convertir un centre millimétré de Valéry. L'action a continué sur un rythme effréné, mais sans concrétisation.
La tension a encore monté d'un cran à la 52e minute avec un centre puissant de Nestor pour Grenoble, créant une situation chaotique dans la surface d'Angers. Heureusement pour les visiteurs, ils ont réussi à se dégager après une faute sifflée sur Hanin. Grenoble n'a pas relâché son emprise, multipliant les tentatives par Joseph et un centre mal ajusté de Diony qui a souligné la résistance physique d'Angers en défense.
Le match a continué sur ce tempo, avec Lenny Joseph faisant parler sa vitesse, mais se heurtant à un excellent retour du défenseur angevin Jordan Lefort à la 58e minute. Les actions se sont enchaînées des deux côtés, mais les défenses restaient vigilantes et imperméables, chaque équipe bloquant les tentatives adverses, notamment par plusieurs contres efficacement stoppés.
Vers la fin du match, à la 86e minute, une faute sur Pape Meissa Ba, le meilleur buteur de Grenoble, à l'entrée de la surface a soulevé des contestations, mais l'arbitre a choisi de ne pas intervenir. Les dernières minutes ont été marquées par des assauts désordonnés d'Angers, cherchant désespérément à décrocher une victoire qui leur aurait permis de dépasser Saint-Étienne au classement.
La fin du match, signalée par l'arbitre après un dernier corner d'Angers à la 94e minute, a laissé les deux équipes sur leur faim. Malgré un spectacle engageant et plusieurs occasions de but, la défense solide et les quelques ratés offensifs ont maintenu le statu quo. Angers, en reprenant la 2e place, peut se consoler avec ce point précieux, mais ne peut s'empêcher de nourrir des regrets face à une équipe de Grenoble combative et résolue à ne pas flancher devant son public.