Football - Ligue 1 Toulouse/Metz après-match

Brest
Clermont
Le Havre
Lens
Lille
Lorient
Lyon
Marseille
Metz
Monaco
Montpellier
Nantes
Nice
Paris Saint-Germain
Reims
Rennes
Strasbourg
Toulouse
Ligue 17ème journée
Stadium Municipal - Arbitre M. Angoula
soleil33°C
  1. 81′ Magri
  2. 42′ Dallinga
  3. 31′ Schmidt
Journaliste : Vincent Dégremont

, publié le 1 octobre

Avant de retrouver la Ligue Europa, le Téfécé s'est imposé largement face à Metz (3-0). La première victoire au Stadium de la saison, synonyme de 9e place au classement.



Premiers relégables au coup d'envoi, les Haut-Garonnais voulaient profiter de la venue d'un promu pour quitter la zone rouge. Et pourtant, le plan de Carles Martinez faillit être vite contrarié, puisqu'à la troisième minute, Joel Asoro s'infiltra sur la droite de la surface toulousaine et servit Simon Elisor devant le but. Astucieusement, l'avant-centre mosellan évita Guillaume Restes, servant en retrait Cheikh Sabaly, qui frappa au-dessus de la cage grande ouverte ! Bousculés dans les duels, les locaux obligèrent leur capitaine à montrer l'exemple. Très agressif, Rasmus Nicolaisen mit la main dans le visage d'Asoro, puis dégagea dans Arthur Atta avant de bousculer le milieu offensif messin. Petit à petit, les Pitchouns au jeu un peu trop propre l'imitèrent, devenant plus tranchants après la pause fraîcheur. A la 32ème Cristian Casseres se proposa à Gabriel Suazo sur la droite de la surface. Le centre au cordeau du Vénézuélien fut remis par Aron Donnum au second poteau, pour Niklas Schmidt qui n'avait plus qu'à ouvrir le pied à bout portant.

Les Toulousains se détachent après la pause fraîcheur

Le Téfécé prenait la mène sur sa première occasion, et voulait aussitôt enfoncer le clou ! Si Fali Candé se jetait dans les pieds de Casseres pour l'empêcher de reprendre un excellent centre au sol de Stijn Spierings, Schmidt le suppléait pour enchaîner d'une lourde frappe repoussée d'une main ferme par Oukidja. Inspiré, l'international algérien s'envola à la 37ème pour chasser de la lucarne une tête de Thijs Dallinga, qui avait parfaitement décroisé sur un centre de Suazo. Mais six minutes plus tard, l'avant-centre néerlandais se montra le plus prompt pour pousser au fond une offrande du généreux Mikkel Desler alors qu'Oukidja fermait les yeux. 2-0.

Dès la reprise, Laszlo Bölöni lança Lamine Camara, Abdoulie Jallow et Kévin Van Den Kerkhof, puis Habib Maïga et Oscar Estupinan. Sans réussite. Les Toulousains neutralisèrent la seconde période avec maîtrise. Le premier frisson du deuxième acte n'intervint qu'à la 68ème, et ce fut un centre-tir un brin trop croisé de Mamady Bangré. Vous l'aurez compris, les Messins n'avaient pas les moyens de secouer le cocotier, à l'image de Lamine Camara, dont le coup-franc lointain s'envola à la 75ème, au grand dam de ses coéquipiers montés dans la boîte.

Les visiteurs impuissants

Les Mosellans durent boire le calice jusqu'à la lie à la 82ème, la faute à trois remplaçants toulousains. A peine entré, Yanis Begraoui piqua en contre et transmit à Mamady Bangré, à l'entrée de la surface. Le Burkinabé servit Frank Magri sur la droite. L'ancien Bastiais fit le tour de Matthieu Udol et enchaîna d'une frappe sèche, légèrement rehaussée par la cuisse de son adversaire. Entre les gants d'Oukidja et la transversale ! Udol voulut sauver l'honneur à la 88ème, arrivant lancé pour reprendre un corner d'une tête puissante, mais Guillaume Restes tenait à son clean-sheet et s'interposa toniquement des poings. Si les six minutes de temps additionnelles étaient cruellement longues pour les visiteurs, le public du Stadium put chanter son bonheur un peu plus longtemps.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.