Rédaction Media365, publié le 24 novembre
Un match qui a tenu toutes ses promesses ! En ouverture de la 13eme journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain a nettement pris le dessus sur Monaco (5-2), ce vendredi.
Un match enlevé avec sept buteurs différents (Ramos, Mbappé, Dembélé, Vitinha et Kolo Muani pour le PSG, Minamino et Balogun pour Monaco) qui a permis au club de la capitale de conforter sa place de leader avec provisoirement 4 points d'avance sur son dauphin, Nice, qui accueille Toulouse, dimanche, mais surtout 6 unités de plus que la formation princière, 3eme.
Köhn et Donnarumma dans tous les coups
Un choc qui a rapidement mis deux hommes sous les projecteurs du Parc des Princes : Philipp Köhn et Gianluigi Donnarumma. Le Suisse gagnait ses deux premiers duels devant Kylian Mbappé (8eme) et Achraf Hakimi (17eme) tandis que l'Italien repoussait les tentatives de Soungoutou Magassa (11eme) et Folarin Balogun (13eme). Deux gardiens au top de leur forme... avant l'heure des boulettes. Sur un tir d'Ousmane Dembélé, le portier asémiste relâchait le ballon et permettait à Gonçalo Ramos d'ouvrir la marque sur un but de renard des surfaces (1-0, 18eme). Le dernier rempart parisien, lui, ratait complètement son dégagement pour laisser Takumi Minamino le punir d'une frappe puissante (1-1, 22eme).
Deux parades et une erreur pour les deux gardiens, cette rencontre au sommet du football français offrait un beau spectacle. Après un démarrage sur les chapeaux de roue, le match baissait en intensité avec un round d'observation qui durait une dizaine de minutes. Les Parisiens finissaient par relancer la machine et Kylian Mbappé, sur un service en or d'Achraf Hakimi, poussait Philipp Köhn à sortir une parade monumentale sur un tir à ras de terre (33eme). Ce n'était que partie remise pour le capitaine parisien qui marquait sur un penalty obtenu par Ousmane Dembélé suite à une faute de Soungoutou Magassa (2-1, 39e). Avant la pause, Gianluigi Donnarumma se faisait pardonner à son tour avec un arrêt de classe mondiale sur un tir à bout portant de Takumi Minamino (45eme).
Dembélé et Vitinha assomment Monaco
Enlevé lors du premier acte, le match se disputait sur un faux-rythme au retour des vestiaires. En dehors d'un tir puissant du Japonais détourné sous sa barre par le champion d'Europe transalpin (47eme), plus rien ou presque ne se passait sur la pelouse. Il fallait attendre une bonne vingtaine de minutes pour revoir de l'agitation et surtout le premier but d'Ousmane Dembélé sous ses nouvelles couleurs. Trouvé par Fabian Ruiz, l'ailier français mystifiait Soungoutou Magassa d'un contrôle orienté de toute beauté pour ajuster Philipp Köhn dans un angle très fermé (3-1, 70eme). A peine le temps de se remettre de ce coup dur, le gardien du club princier prenait un coup de plus derrière la tête sur une merveilleuse frappe enroulée de Vitinha sous la lucarne (4-1, 72eme).
Deux uppercuts subis en deux minutes, les hommes de la Principauté étaient complètement sonnés. Malgré tout, Folarin Balogun redonnait un léger espoir à son équipe en réduisant l'écart au score sur un plat du pied chirurgical après un caviar de Takumi Minamino (4-2, 76eme). Une fin de partie complètement folle d'autant qu'Adi Hütter décidait de lancer toutes ses cartouches offensives pour le dernier quart d'heure. Un pari qui n'a pas porté ses fruits puisque l'ASM ne parvenait plus à contourner la défense parisienne malgré les deux opportunités pour Wissam Ben Yedder (89eme) et Denis Zakaria (90eme) alors que Randal Kolo Muani enfonçait définitivement le clou (5-2, 90eme+6). Un succès qui permettait à Paris de prendre 6 points d'avance sur son adversaire du soir, 3eme, et de mettre la pression sur son dauphin, Nice.