Lorient : Régis Le Bris explique son bon coaching face à Monaco

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Juba Touabi, Media365, publié le lundi 18 mars 2024 à 17h45

Les Merlus ont réussi à arracher le point du match nul, ce dimanche, sur la pelouse de l'AS Monaco (2-2). Une belle prouesse du FC Lorient.

À la lutte pour le maintien en Ligue 1 depuis plusieurs semaines, l'équipe lorientaise occupe désormais la 15e place au classement général avec un point de plus que le premier barragiste, le FC Nantes. Depuis le début de l'année 2024, les Merlus ont engrangé de précieux points en s'imposant à Metz, face à Reims à domicile, avant d'arracher les trois points de la victoire à Strasbourg et Rennes. Les hommes de Régis Le Bris ont également imposé le nul à l'AS Monaco en toute fin de partie lors de la 26e journée.

Le FC Lorient a pu compter sur le banc des remplaçants face aux Monégasques. Entrée en jeu à la 82e minute de jeu, Pános Katséris a contribué à la seconde réalisation de son équipe. Le coach du club breton a également préféré laisser sur le terrain Tiémoué Bakayoko alors qu'il avait l'habitude de le sortir en fin de rencontre. Le milieu de terrain ivoirien a confié sur les colonnes de Ouest-France : « Je me suis dit que le coach allait me sortir, à un moment donné, car on a beaucoup couru. Je commençais vraiment à avoir les jambes lourdes en fin de match. Mais cette fois-ci, il a sorti Lolo (Abergel), tant mieux, c'est un bon choix (rires) ».

« Le choix s'est fait sur un feeling »

De son côté, Régis Le Bris a donné plus de détails sur ce coaching gagnant. « Les choix ne sont pas toujours rationnels, a-t-il déclaré. C'est selon la mouvance d'un match. Je voyais bien Bakayoko, un ex Monégasque, avec ce qu'il porte comme énergie, apporter un dépassement potentiel pour aller chercher quelque chose à la fin du match ».

L'entraîneur du FC Lorient a ajouté : « Laurent Abergel avait beaucoup donné auparavant. On sentait qu'on avait besoin de créativité, Imran Louza a ses qualités là. On a ses trois milieux, Abergel, Bakayoko et Louza qui tournent de manière récurrente dans les titularisations, il y en a deux qui commencent et un qui entre. On a la chance d'avoir ses trois joueurs là, plus un ou deux autres qui sont capables d'apporter leur créativité, le surplus dont on a besoin à ce moment-là pour faire basculer la balance dans le bon sens. Le choix s'est fait ainsi, sur un feeling, sur la sensation que cela pouvait être la bonne doublette pour finir. » Régis Le Bris peut se féliciter d'avoir pris la décision de laisser Tiémoué Bakayoko sur le terrain. Sachant que le technicien de 48 ans est l'entraîneur qui utilise le plus ses remplaçant en Ligue 1 depuis le début de saison.

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