Jérémie Baron, Media365, publié le dimanche 23 octobre 2022 à 19h07
Les Niçois ont arraché un point sur penalty au bout du temps additionnel contre Nantes, dimanche (1-1, douzième journée de Ligue 1).
Les Nantais n'ont pas fini de parler de l'arbitrage de François Letexier ce dimanche contre Nice : le match a basculé sur deux décisions de ce dernier, ce dimanche. Un penalty non accordé aux Canaris en première période, un autre accordé aux Aiglons dans le temps additionnel, et voilà comment les deux formations se sont quittées sur un nul (1-1, but d'Ignatius Ganago et égalisation sur penalty signée Nicolas Pépé).
Pépé dans tous les coups
En première mi-temps, chaque équipe a eu sa période. Nantes a lancé les débats lorsque, sur un travail de Ganago, Samuel Moutoussamy a obligé Kasper Schmeichel à un joli réflexe du genou (6eme) puis la double main de Mattia Viti sur une tête de Ludovic Blas n'a pas donné de penalty aux Canaris (19eme). Après cela, Nice a retrouvé son football et Nicolas Pépé, meilleur Aiglon de la première période, a trouvé le montant (25eme), avant que Ludovic Blas force Kasper Schmeichel à s'envoler (40eme). Dès la reprise, Ross Barkley a vu Lafont réaliser une belle parade du pied sur sa frappe (48eme) et dans la foulée un contre nantais construit par Quentin Merlin, Blas et Moses Simon a permis aux visiteurs d'ouvrir le score par l'ancien Niçois Ganago, tueur dans les six mètres (49eme).
Sissoko aurait pu mettre Nantes à l'abri
Après un réajustement tactique de chaque côté, pendant que Nantes se mettait à gérer sans paniquer, Nice a peu à peu poussé au fil des minutes, Lafont se montrant impeccable devant Laborde (78eme). Les hommes d'Antoine Kombouaré, inspirés en phase de transition, ont manqué de peu le break, Moussa Sissoko trouvant à son tour le poteau (80eme). Puis le tournant : un duel musclé Dante-Castelletto dans la surface jaune, le cuir qui touche la main de l'ancien Brestois et un coup de pied de réparation cette fois accordé par l'homme en bleu, permettant à Pépé d'offrir un point à sa formation (90eme+7). De quoi faire rugir les Nantais, Alban Lafont récoltant même un carton rouge après les trois coups de sifflet. Pour une revanche de la Coupe de France, ce fut électrique.