Axel Allag, Media365, publié le lundi 04 septembre 2023 à 14h10
Vendredi soir, la Beaujoire a été le théâtre d'incidents graves avec notamment les violences contre une famille de supporters de l'OM. Selon les informations de L'Equipe, la LFP pourrait ouvrir une instruction contre le FC Nantes, qui risquerait gros.
Cela devrait bouger contre le FC Nantes. Vendredi soir, lors de l'ouverture de la 4ème journée de Ligue 1, Nantes a tenu en échec l'OM sur sa pelouse (1-1) mais le match a surtout et malheureusement fait parler de lui pour des raisons extra-sportives. En effet, un supporter de l'OM a fait deux malaises cardiaques (un dans la tribune Océane du stade, l'autre dans l'ambulance) après avoir défendu son fils de 6 ans, qui portait un maillot du club phocéen, devant des agressions tandis que les deux hommes se trouvaient avec Alicia Mahé, la mère de famille. Celle-ci a depuis dénoncé l'inaction des stadiers au même titre que le comportement de certains supporters des Canaris. "On s'est fait insulter, on nous a craché dessus. On a reçu des gobelets de bière. J'ai su après qu'on nous avait aussi uriné dessus. Certains ont montré leur sexe. Sans aucune intervention de stadiers", a-t-elle confié à France Bleu.
Une décision définitive d'ici près de 3 semaines ?
Alors que l'homme semblerait tiré d'affaire d'après L'Equipe, la LFP devrait s'occuper de ce dossier dès mercredi en le plaçant dans un premier temps en instruction en raison notamment des violences contre cette famille de supporters de l'OM. Outre cet incident grave, un usage d'engins pyrotechniques s'est produit, et un supporter a également pénétré sur le terrain lors de la 88ème minute de jeu. Selon nos confrères du quotidien sportif, un rapport va être rédigé dans un premier temps et les dirigeants nantais devraient être convoqués par la LFP d'ici près de 3 semaines et la décision de la commission de discipline. Nantes, qui a annoncé sa volonté de porter plainte en condamnant fermement les "violences inacceptables", pourrait s'exposer à une lourde sanction. Fin juin, la commission de discipline de la Ligue avait pour rappel prononcé un huis-clos total à Ajaccio après l'"affaire Kenzo", jeune enfant de 8 ans qui avait été agressé - avec ses parents - dans les tribunes du stade François-Coty alors qu'il portait un maillot du club phocéen.